Publié le 29 Jun 2017 - 22:50
GUEDIAWAYE - BLOCAGE DE LEURS PROJETS SUR LE LITTORAL

Le CDIG demande l’intervention du Chef de l’Etat

 

Leurs projets d’infrastructures sociales de base dorment dans les tiroirs, depuis 2014, alors que ceux de l’Etat se poursuivent. Le Comité de défense des intérêts de Guédiawaye (CDIG) demande au Président Macky Sall de s’impliquer pour qu’ils obtiennent gain de cause.

 

Fort de 130 hectares, le littoral de Guédiawaye fait l’objet de convoitises de la part de nombreux prédateurs fonciers. C’est dans ce contexte qu’en 2014, le conseil municipal avait délibéré sur de nombreux projets dont une université Keur Serigne Touba, un cimetière, un parc artisanal. Mais depuis lors, lesdits projets peinent à sortir de terre. Fortes de ce constat, des populations de cette ville  regroupées au sein du Comité de défense des intérêts de Guédiawaye (CDIG) ont décidé de se faire entendre pour obtenir gain de cause. 

Ledit comité regroupe des politiciens, des artisans, des chefs religieux etc. ‘’Les projets ont été votés lors du premier conseil municipal en 2014. Depuis lors, ils sont en veilleuse. Nous demandons au chef de l’Etat de s’impliquer sur cette question pour parer à cette injustice dont nous souffrons. Il est le seul à même de régler cette question. Les projets sont étalés sur toute la bande qui est forte de 130 ha. Il nous faut un consensus à travers une discussion pour trouver une situation face à cela’’, a déclaré Babacar Mbaye Ngaraf du CDIG, lors de leur rassemblement à Guédiawaye. Il en veut pour preuve les mécaniciens déguerpis qui peinent à trouver un nouveau lieu de travail. Ce qui constitue un véritable drame social pour eux. Alors qu’au même moment, ajoute-t-il, l’Etat continue de dérouler ses projets sur le même site.

Sur la même lancée, le 1er adjoint au maire de Guédiawaye a confié que le blocage, c’est l’Etat. S’il n’a pas la bonne information, il lui demande de prendre le dossier en main. ‘’C’est notre droit et nous demandons à être rétablis. La nature du blocage pour accéder à ces terres, on ne le connaît pas. Mais, ce que nous voulons, c’est d’obtenir nos espaces pour ériger nos projets. Le site que nous demandons ne possède plus de filaos. Si l’Etat est parvenu à mettre sur les lieux une VDN de Dakar à Saint-Louis en bordure de mer, il devrait le faire pour nos projets. Nous proposons d’implanter d’autres filaos entre la VDN et l’océan‘’, a indiqué Cheikh Ndongo Guèye.

A signaler que la rencontre a enregistré la présence de plusieurs dignitaires Mbacké-Mbacké. 

CHEIKH THIAM

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