Les dirigeants du football sénégalais ont pour ambition de faire élire un des leurs dans les instances de décision du football continental et mondial, a annoncé lundi le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor.

''Notre ambition n’est pas de faire élire quelqu’un, mais de faire de telle sorte qu’un des nôtres, un dirigeant sénégalais, puisse être présent dans les centres de décision à la Confédération africaine de football (CAF) et/ou à la FIFA'', a dit Me Senghor, invité de l’émission Rétrosports de la radio privée Sud FM. Me Senghor répondait à la question de savoir s'il était le bras armé de l'ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, qui aspire à diriger la CAF.

Il dit entretenir de ''bonnes relations'' avec l’ancien président de la FIF et a précisé que la FSF veut faire élire un dirigeant sénégalais à la CAF et/ou à la FIFA. ''Nous travaillons pour qu’un dirigeant sénégalais puisse accéder à des postes de responsabilité dans le football international'', a-t-il insisté. Il a a considéré le défunt magistrat Kéba Mbaye, membre fondateur et premier président du Tribunal arbitral du sport (TAS), Lamine Diack, président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), et le nouveau ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, président de la Confédération africaine d’escrime, comme des modèles.

Me Augustin Senghor et cinq autres présidents de fédération du continent ont rejeté, le 3 septembre dernier, l’amendement Raouraoua qui restreint la candidature à la présidence de la CAF aux seuls membres du comité exécutif de l’instance dirigeante du football africain. Cet amendement a été adopté à la quasi-unanimité des présidents de fédération de football présents à l'assemblée générale extraordinaire de la CAF, qui se tenait aux Seychelles.

APS