Publié le 15 May 2025 - 09:34
INTERNATIONAL

Ancelotti-Brésil, une idée vraiment royale ?

 

L’immense entraîneur italien a décidé de quitter le Real Madrid pour tenter le défi brésilien. Bonne ou mauvaise idée, d’un côté comme de l’autre ?

 

« La plus grande sélection de l’histoire du football sera désormais dirigée par l’entraîneur le plus titré du monde. » Sur le papier, l’annonce a sacrément de la gueule. Après trente années exclusivement passées dans le football de club, dont les quatre dernières au Real Madrid, Carlo Ancelotti prend la tangente et s’empare, pour la première fois de sa carrière d’entraîneur, d’une équipe nationale. Et pas n’importe laquelle : le Brésil et ses cinq estrelas sur le maillot… mais aussi ses 24 ans de disette sur le plan mondial. L’homme voyait pourtant le Real Madrid comme la dernière équipe de sa carrière, mais il faut croire que cette opportunité, dont on entendait parler depuis plus de deux ans, était trop belle.

Le grand défi de la Coupe du monde 2026

Le deuxième mandat de Carletto au Real Madrid, entre 2021 et 2025 ? La routine : deux Ligues des champions, deux championnats, une Coupe du Roi, un Mondial des clubs, deux Supercoupes d’Espagne, deux Supercoupes d’Europe, une Coupe intercontinentale et aussi, au passage, le tout premier Trophée Cruyff – le Ballon d’or des entraîneurs, intronisé en 2024. Mais voilà qu’à 65 ans, l’Italien a décidé de se mettre en danger, alors qu’il boucle une saison quasiment blanche dans la capitale espagnole. Pour le moment, son nouveau contrat – à dix millions par an, selon la presse brésilienne – l’emmène seulement jusqu’à la Coupe du monde 2026, durant laquelle il aura évidemment l’obligation de redonner au Brésil son statut de plus grand pays de futebol.

En tout cas, le président de la Fédération, Ednaldo Rodrigues, y croit dur comme fer : « L’arrivée de Carlo Ancelotti à la tête du Brésil est plus qu’une décision stratégique. C’est une déclaration au monde entier que nous sommes déterminés à retrouver la plus haute marche du podium. Carlo Ancelotti est le plus grand entraîneur de l’histoire et est désormais à la tête de la plus grande équipe de la planète. Ensemble, nous écrirons de nouveaux chapitres glorieux pour le football brésilien. » Les termes sont posés et le défi est immense au vu de l’historique récent des Auriverdes : éliminations en quarts (2006), quarts (2010), demies à la maison (2014, même si les Brésiliens préfèrent l’oublier), quarts (2018) et re-quarts (2022). Autrement dit des performances cataclysmiques, au pays de la caïpirinha. Et ce ne sont pas les trois Copa América soulevées entre-temps – la dernière en 2019 – qui combleront le vide.

Neymar et Casemiro dans les petits papiers de Don Carlo ?

Adjoint de l’immense Arrigo Sacchi en équipe d’Italie entre 1992 et 1995, Carletto était sur le banc lors de la World Cup 94, lorsque Roberto Baggio a envoyé son tir au but dans le ciel de Pasadena et offert à la Seleção sa quatrième étoile. Depuis, Ancelotti est devenu l’un des plus grands coachs de l’histoire de ce jeu. Un manager qui a toujours su dompter et bonifié ses stars, à défaut de redessiner les contours de ce sport ; et qui sait, surtout, faire de son équipe la meilleure de toutes. Mais le foot est sans pitié et surtout si paradoxal : ainsi, avoir soulevé cinq fois la coupe aux grandes oreilles en tant qu’entraîneur – sans compter ses deux sacres quand il portait encore les crampons – est loin de faire de vous un grand sélectionneur.

Près de dix ans, et le passage de Dunga (2014-2016), que le Brésil ne s’était pas offert un vrai « nom » sur son banc. Ces deux dernières années, trois sélectionneurs se sont succédé (Ramon Menezes, Fernando Diniz, Dorival Júnior) et aucun n’a marqué les esprits. Récemment, la sélection s’est fait poutrer par l’ennemi argentin (4-1), sur lequel elle a dix points de retard dans les qualifications au Mondial – même si cela n’est qu’anecdotique. Voilà où atterrit Don Carlo, avec son CV, son aura et le sourcil le plus réputé du football mondial. Question acclimatation, il connaît plutôt bien Vinícius et Rodrygo, pour avoir couché leur nom sur une feuille de match à peu près 200 fois chacun. Selon Globo Esporte, il aurait également, à peine sa prise de poste officialisée, passé un coucou à Neymar et Casemiro, plus apparus avec la tunique jaune depuis 2023. Là aussi, on est en droit de se poser la question : bonne ou mauvaise idée ?

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