Chute des cours de plusieurs aliments
Les cours mondiaux de beaucoup de denrées alimentaires ont diminué en juin dernier sur le marché international, selon l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Selon son Indice publié le 4 juillet, les prix moyens des aliments se sont inscrits en retrait de presque 2 points (1%) par rapport à mai, mais dépasse de près de 11 points le niveau enregistré en juin 2012. Le recul du mois dernier est dû à une baisse des prix du sucre (-3%) et, surtout, des produits laitiers, ainsi qu'à un fléchissement des prix des céréales et des huiles, informe la FAO. Elle note qu'en revanche, les prévisions les plus récentes indiquent que les prix internationaux de la viande ont progressé de 2% en juin.
D'après l'organisation ounisienne, l'indice FAO des prix des céréales ont infléchi en moyenne en juin de 1% par rapport à mai. ''Le recul des cours internationaux des céréales s'explique principalement par des prévisions tablant sur des récoltes exceptionnelles'', relève la même source, précisant que ''les prix du blé sont ceux qui ont baissé le plus en raison de la pression saisonnière des récoltes engrangées dans l'hémisphère Nord (…). Les prix du riz ont peu varié en juin''.
De même, les coûts des produits laitiers sont tombés à moins de 4,3% en juin, comparé au mois précédent. ''Les prix de tous les produits qui composent l'Indice des prix des produits laitiers ont fléchi, mais ce sont le lait en poudre et le beurre qui accusent la plus forte baisse. Le calme est revenu sur le marché après la chute brutale de la production enregistrée à la fin de la campagne en Nouvelle-Zélande, car les approvisionnements laitiers sont achetés ailleurs, notamment en Europe et aux États-Unis. En conséquence, les prix évoluent à la baisse''.
Cette tendance conforterait d'autant le gouvernement dans son parti pris de revoir à la baisse les prix de certains produits que les commerçants et industriels nationaux excipent de la conjoncture mondiale pour spéculer sur le marché intérieur. Et très souvent à leur strict profit et au détriment des consommateurs.