’’Doctor Strange in the Multiverse of Madness’’ sur les écrans à Dakar, ce 6 mai
Les Sénégalais auront la grande occasion de découvrir ‘’Doctor Strange in the Multiverse of Madness’’, le nouveau film Marvel Studios. Il sera disponible dès ce vendredi dans les salles de cinéma à Dakar.
‘’Doctor Strange in the Multiverse of Madness’’, le nouveau film Marvel Studios, sera disponible dès ce vendredi dans les salles de cinéma à Dakar. Il sortira exclusivement dans la salle CanalOlympia Téranga et au Complexe cinématographique Ousmane Sembène. Dans ce nouveau film réalisé par Sam Raimi, l’univers cinématographique Marvel déverrouille et repousse les limites du multivers encore plus loin.
En effet, apparu pour la première fois en juillet 1963 dans le n°110 de la revue ‘’Strange Tales’’, Doctor Strange a été créé par le dessinateur Steve Ditko et le scénariste Stan Lee. Il a fallu attendre 53 ans pour que le Maître des Arts mystiques puisse tenir sa place de super-héros dans l’univers cinématographique Marvel (MCU) avec la sortie de “Doctor Strange“ en 2016. La suite, “Doctor Strange in the Multiverse of Madness”, pousse le genre fantastique vers des zones plus sombres, plus inquiétantes. Au tout début du voyage de Doctor Strange à Kamar-Taj et de sa découverte des arts mystiques, l’ancien lui avait dit : ‘’Si je devais tout vous dire, vous partiriez en courant et en hurlant de terreur.’’ À l’époque, nul n’aurait pu imaginer à quel point ces mots étaient prophétiques. Cinq ans plus tard, Sam Raimi, le maître de la terreur et le magicien du frisson, prend les rênes du deuxième volet de “Doctor Strange”.
Sam Raimi a donné des explications sur ce qui l’a poussé à revenir à ce genre de film. ’’Lorsque Kevin Feige a annoncé qu’il voulait apporter une touche d’horreur à Doctor Strange, j’ai tout de suite été intéressé. Pour moi, l’horreur et le suspense, c’est ce qu’il y a de plus fun dans le cinéma ! Ce qui me captive le plus dans le personnage de Doctor Strange, c’est que c’est un magicien’’, a-t-il expliqué. ‘’Je l’ai moi-même été dans ma jeunesse, pour des fêtes d’enfants ou des mariages. J’adorais créer des illusions. Un super-héros qui est un illusionniste et un magicien suscite en moi un intérêt particulier’’, poursuit-il.
En effet, il n’est pas étranger aux films de super-héros. Il a dirigé et produit “Darkman” en 1990, puis la trilogie originelle “Spider-Man”. Sam Raimi utilise les outils du cinéma pour créer des effets à la fois comiques et visuels, ne craignant jamais de repousser les limites de ce que le public est prêt à accepter, pour l’entrainer là où peu de réalisateurs oseraient s’aventurer. Fan de comiques et convaincu depuis la première heure, la manière dont le cinéaste utilise la caméra est très largement influencée par ce médium : gros plans, angles obliques et découpages rapides, qui sont sa marque de fabrique, imitent les bandes dessinées.
Le co-producteur Richie Palmer révèle quel sort Sam Raimi réserve à ‘Doctor Strange’ : ‘’Nous avons toujours voulu faire de ‘Doctor Strange’ le plus flippant, le plus effrayant et le plus palpitant des films Marvel. Nous voulions tenir cette promesse et Sam Raimi est le maître du macabre. Mais nous n’imaginions pas à quel point ça deviendrait dingue !’’ Le réalisateur a donné un indice sur la suite. ‘’Le premier “Doctor Strange’’ ouvrait l’esprit du public, dans “Doctor Strange in the Multiverse of Madness”, nous allons encore aller plus loin. Le film nous embarque dans un voyage à travers différentes réalités dans le Multivers’’, a-t-il confié. Le Multivers dont parle Sam Raimi est composé d’une infinité d’univers parallèles, chacun accueillant tout ce qui a déjà existé, mais dans une réalité différente. ‘’Imaginez que d’autres versions de vous-mêmes vivent dans des versions alternatives de la réalité que vous connaissez, menant des existences différentes… avec des conséquences différentes. C’est ça le Multivers’’, a-t-on expliqué dans une note reçue à ‘’EnQuête’’.
L’introduction du personnage d’America Chavez, qui a le pouvoir d’ouvrir des portails sur différents univers, a permis d’en décupler les possibilités et de donner au réalisateur un passeport pour explorer le Multivers d’une manière totalement inédite dans le MCU. L’on estime que ce pouvoir génère de multiples opportunités. Le producteur exécutif Eric Hauderman Carroll commente : ‘’Par le passé, nous n’avons fait qu’effleurer l’idée du Multivers, selon laquelle notre monde peut se décliner en une infinité de versions différentes.’’ ‘’Dans ‘Doctor Strange in the Multiverse of Madness,’ Stephen Strange va nous ouvrir grand les portes de cette nouvelle dimension’’, a-t-il ajouté. Benedict Cumberbatch (“The Power of the Dog,” “The Imitation Game”), tient le rôle principal de “Doctor Strange in the Multiverse of Madness”, aux côtés de Chiwetel Ejiofor (“Infinite”, “Locked Down”), Elizabeth Olsen (la série Marvel “WandaVision”, “Avengers : Endgame”), Benedict Wong (“Deadly Class”, “Gemini Man”), Xochitl Gomez (“Le Club des Baby-Sitters”, “Roped”), Sheila Atim (“Meurtrie”, “The Underground Railroad”) et Adam Hugill (“The Watch”, “1917”). Avec aussi Michael Stühlbarg (“A Serious Man”, “Call Me by Your Name”) et Rachel McAdams (“Midnight in Paris”, “Sherlock Holmes”).
Rôles
Benedict Cumberbatch reprend le rôle de Doctor Strange. Sa nouvelle aventure dans le Multivers l’entraîne aussi dans un voyage à la découverte de lui-même. Comme l’explique l’acteur, ‘’Strange découvre, à travers son expérience et les versions alternatives de lui-même dans le Multivers, à quel point son comportement obéit aux mêmes schémas. C’est comme une empreinte, une carte d’identité de sa personnalité et des dangers qu’elle représente dans n’importe quel univers. Va-t-il devenir le héros de son ennemi ou l’ennemi de son héros ? Qui est Doctor Strange dans le Multivers ? Il va littéralement se heurter aux différentes versions de lui-même pour le découvrir’’. Elizabeth Olsen interprète Wanda depuis 2014, date de sa première apparition dans “Captain America : Le Soldat de l’Hiver”. Le fait qu’elle soit devenue l’héroïne de sa propre série en streaming et qu’elle soit un personnage récurrent du MCU témoigne de la capacité remarquable d’Elizabeth Olsen à humaniser cette sorcière puissante dans l’univers Marvel en lui apportant une complexité qui à la fois touche et éveille l’empathie du large public. Avoir la chance de retrouver son personnage en allant plus loin, a été pour Elizabeth Olsen, “une incroyable opportunité”.
“Je ne trouve pas très drôle ni très intéressant de devoir jouer le héros infaillible de l’histoire. Je crois que la raison pour laquelle j’apprécie vraiment Wanda depuis le début, c’est qu’elle n’est pas très claire dans ses convictions, lesquelles ne cadrent pas avec celles des autres, et c’est très bien comme ça. Ce qui lui permet de s’accomplir par elle-même, quitte à devoir admettre ses erreurs’’, a-t-expliqué.
De son côté, America Chavez est portée à l’écran par Xochitl Gomez, 16 ans, qui a obtenu son premier grand rôle en 2019 dans la série “Le Club des Baby-Sitters” où elle jouait le personnage de Dawn Schafer. Sa performance dans la saison 1 lui a valu de figurer en 2020 dans le magazine ‘’Variety’’ parmi les jeunes acteurs les plus en vue d’Hollywood pour l’année 2020. “Ce qui m’a particulièrement plu, c’est qu’elle a cette capacité incroyable à former des portails à travers le Multivers et ça ne parait pas forcé, ça marche. Les scénaristes ont fait en sorte qu’America s’intègre parfaitement à l’histoire’’, indiqué Xochitl Gomez. Selon lui, le fait qu’America apparaisse dans un film consacré à Doctor Strange constitue une parfaite introduction au personnage dans le MCU.
Le film est produit par Kevin Feige. Louis D’Esposito, Victoria Alonso, Eric Hauserman Carroll, Scott Derrickson et Jamie Christopher en sont les producteurs exécutifs, Mitch Bell et Richie Palmer, les co-producteurs. Le scénario est signé Michael Waldron qui a supervisé l’écriture et travaillé comme producteur exécutif sur ‘’Loki’’, la série Marvel Studios sur Disney+.
BABACAR SY SÈYE