La Grande-Bretagne s'investit dans l’éducation des filles

Le Royaume Uni veut encourager la promotion du genre, à travers un soutien apporté à deux Ong implantées au Sénégal.
Promouvoir les droits et devoirs des femmes et des filles, à travers l’éducation pour leur émancipation. Cette vision, deux Organisations non gouvernementales l'ont traduite en actes qui leur ont valu l’appui de l’ambassade de la Grande Bretagne au Sénégal. En effet, le Royaume-Uni qui s’investit dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans le monde entier a financièrement accompagné les Ong ‘’Grandmother project’’ et ‘’Tostan’’, dans leur entreprise.
Un financement a été accordé à TOSTAN pour l’impression de 38 000 brochures présentant et décrivant, dans diverses langues locales, les 19 droits humains et les 14 droits de l’Homme, a indiqué John Marshall, ambassadeur de Grande Bretagne, au cours d'un point de presse. ''L’objectif de ces brochures est de renforcer les connaissances acquises par les communautés locales au cours de leur participation au programme triennal d’autonomisation communautaire géré par Tostan, à travers le pays’’, a expliqué John Marshall.
Le financement octroyé à l’Ong Grandmother project a eu pour objectif de créer un environnement familial et scolaire propice qui permet aux adolescentes de continuer leurs études, en diminuant les risques de mariage précoce et de grossesse, par le biais de relations et d’une collaboration renforcées entre les enseignants qui jouent un rôle important pour soutenir le développement et l’éducation des filles et les grand-mères qui sont des conseillères désignées culturellement et respectées.
Selon John Marshall, la violence faite aux femmes et aux filles est ‘’la forme d’abus la plus fréquente et elle touche un tiers de l’ensemble des femmes pendant toute leur vie’’. ‘’En conséquence, la lutte contre la violence, dont sont victimes les femmes et les filles, doit être un objectif central de développement en elle-même. Et elle est un élément clé pour obtenir d’autres résultats, en matière de développement des femmes’’, a souligné le diplomate. Il est d'avis que le monde ne parviendrait pas en tant que communauté de nations à prévenir les conflits et à construire une paix durable, à moins qu’on accorde à cette question un caractère central.
Pour sa part Judi Aubel, directrice exécutif de Grandmother project, a soutenu que les filles ne peuvent s’émanciper, ni se développer seules, mais devraient être accompagnées de personnes qui les orientent et leur fassent connaître leurs droits, mais également leurs devoirs. Molly Melching de Tostan, dira : ''Parler de dignité humaine, c’est connaître ses droits et devoirs''. L’élimination de la violence faite aux femmes et aux filles est le thème de la 57ème session de la commission de la condition de la femme qui se déroule actuellement à New York.
ANTOINE DE PADOU
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