Un quatrième congrès dédié à la cause palestinienne

Le Rassemblement islamique du Sénégal (RIS) a tenu son 4e Congrès ce dimanche. Il y en a eu particulièrement pour la cause palestinienne. En présence de la ministre des Sports, il a aussi été question de l'agenda Sénégal Vision 2050.
La question de la Palestine ne laisse personne indifférent, d'où la présence de la ministre des Sports et de la Jeunesse Khady Diène Gaye, lors du 4e Congrès du RIS. Selon elle, tout le monde devrait être solidaire avec la Palestine, à l'image des plus hautes autorités du pays. “Nous avons tous les cœurs meurtris devant les faits qui se déroulent au niveau de la bande de Gaza en Palestine. Il est temps que les pays musulmans fassent bloc pour faire face à ce qui s'y passe. Cette position est aussi celle du président Bassirou Diomaye Faye qui l'a fait savoir dans le pays et au-delà pendant plusieurs de ses sorties.
C'est aussi la position du Premier ministre qui a marché récemment pour la libération de cet État”. Pour sa part, Khady Diène Gaye déplore “le nombre de victimes, des jeunes pour la plupart”. Dans un tout autre registre, la patronne des sports a loué "l'engagement du RIS qui est en phase avec le référentiel que le gouvernement a mis en place pour bâtir ce pays avec l'agenda de transformation d'ici 25 ans”.
Cheikh Moctar Kébé, président du RIS, ne dit pas autre chose : “La question de la Palestine doit être combattue collectivement. Nos autorités actuelles ont un élan d'espoir et nous les invitons au dialogue. Cela ne veut pas dire que ceux qui ont géré les biens du pays ne doivent pas rendre compte.” Concernant le président du congrès, Koutoubo Gassama, “l'objectif est de renouveler les instances du mouvement et de procéder à une large introspection par rapport à la situation du pays et du monde. Les travaux ont abouti à une motion de soutien au peuple palestinien, mais aussi à des résolutions qui ont abordé un certain nombre de thématiques”. Il renchérit : “Nous pensons que c'est un génocide qui se passe au niveau de la Palestine, notamment dans la bande de Gaza. Il y a, il faut le dire, une responsabilité collective partagée par tous. C'est pourquoi nous avons appelé à l'unité du monde musulman et de tous les États épris de justice de liberté. Il faut faire un seul bloc et soutenir la Palestine”.
Monsieur Gassama a saisi cette occasion pour aborder d'autres questions que celles relatives à la Palestine. “Nous pensons que l'agenda de développement systémique est un bon programme que nous soutenons et travaillons à consolider et sa mise en œuvre concrète. Nous invitons tous les jeunes à s'impliquer. Le développement ne se fera pas sans des engagements au niveau individuel et un esprit de sacrifice”. Sortant davantage du sujet de départ, il atterrit sur la reddition des comptes qu'il considère comme “une demande sociale”.
Toutefois, ajoute-t-il, il est nécessaire “que cela se fasse en toute justice, en toute équité et que les coupables soient sanctionnés”.
Mamadou Diop