Publié le 25 Apr 2014 - 14:04
SANTÉ ET SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS

La CSS pour une synergie d'actions

 

La préservation de la santé et de la sécurité du travailleur est non seulement un droit, mais elle contribue à la productivité de l’entreprise. Autrement dit, un investissement dans la prévention est aussi un investissement dans la production, donc dans la compétitivité. C’est fort de cette conviction que les acteurs du monde du travail se retrouvent depuis hier autour de la question à l’occasion des journées scientifiques organisées par la Caisse de sécurité sociale.
 
Si l’on en croit le représentant du patronat, Pape Ibrahima Bèye, cette problématique est transversale. Elle concerne non seulement le capital humain et physique de l’entreprise mais touche également les aspects organisationnels, techniques, médicaux, etc. C’est pourquoi d’ailleurs la directrice de la prévention des risques professionnels, Marie Diallo, préconise une synergie d’actions et une approche multidimensionnelle. 
 
Afin de réduire le nombre d’accidents qui tue un travailleur toutes les 30 secondes dans le monde et réduire les coûts qui y sont liés (4% du PIB mondial, 2 800 milliards dollars américains), Cheikh Ousmane Diop  de l’intersyndicale pour la santé et la sécurité des travailleurs suggère que des contrats d’objectifs allant dans ce sens soient développés.
 
En fait, pense-t-on, la réduction des accidents passe nécessairement par la maîtrise des risques à la source. Ce qui n’est possible que si les travailleurs sont informés et bénéficient d'une formation adaptée en la matière.
 
En effet, parmi les causes, on note certes l’inexistence très souvent des comités d’hygiène et de sécurité dans les entreprises de plus de 50 personnes. Mais il y a aussi, relève le directeur de la caisse de sécurité sociale Assane Soumaré, l’ignorance et la sous-qualification des employés. 
 
BABACAR WILLANE
 

 

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