Publié le 9 Dec 2013 - 14:58
SITUATION DES MARCHANDS AMBULANTS

 Les parlementaires demandent une ‘’formalisation du secteur’’

 

La problématique des marchands ambulants s'est invitée à la plénière, lors du vote du budget du ministère du Commerce. Les parlementaires ont plaidé pour la poursuite de la politique de recasement des ambulants. Ils ont demandé une augmentation des sites de recasement. Ils souhaitent un ‘’encadrement du secteur informel, à travers l’aménagement de sites en rapport avec les collectivités locales’’. Ce qui participera, ont-ils dit, à la formalisation de ce secteur.

Ce que le président du groupe parlementaire des libéraux, Modou Diagne Fada, a contesté. Il a martelé qu'il n’y aura jamais une formalisation de l’informel. Le député Abdou Mbow s'est lui interrogé sur le statut des uns et des autres. ‘’Qui est ambulant et qui est tablier ?’’ s'est-il interrogé. Son collègue Alioune Sarr s'est fait l'écho de ce flou, en soulignant ''une problématique réelle dans les pays en développement''.

Dans sa réponse, le ministre a indiqué que ''le gouvernement travaille à la formalisation, mais aussi dans l’installation d’unités de production dans les régions, qui permettront à ces jeunes de trouver du travail dans leurs localités''. Il a annoncé, un vaste programme d’acquisition d’unités de production agroalimentaire, dans chaque département, pour mettre en place des unités pour la transformation. Toujours, pour trouver une solution à la lancinante question des marchands ambulants, le ministre du Commerce a annoncé la construction de 14 complexes commerciaux au niveau de 9 villes du Sénégal.

Halte aux produits chinois

''Les produits chinois ont envahi nos marchés et ils tuent la production locale''. C’est la députée Fatou Diouf qui l’a déclaré, devant le ministre du Commerce Alioune Sarr. La production de nos artisans locaux est d’une très bonne qualité, mais elle n’arrive pas à être écoulée, à cause de la concurrence déloyale des produits chinois. Les parlementaires ont invité le gouvernement à soutenir les artisans locaux.

A. NG. NDIAYE

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