Publié le 29 Mar 2014 - 19:38
VULGARISATION DU PROGRAMME SOTU

La RADDHO prône une socialisation des droits humains 

 

Une socialisation des droits humains, c'est l'idée émise hier par le secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Aboubacry Mbodj. Ce vœu épouse parfaitement les objectifs de la Coalition panafricaine de la société civile dénommée SOTU. M. Mbodj reste convaincu que si l’on arme les citoyens par rapport à leurs droits et à leurs obligations, ''ils se dresseront comme de véritables sentinelles pour défendre l’intérêt de leur société''. 

Des propos tenus hier, lors de l’atelier de restitution de la formation des formateurs, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de plan d’action, initié par la RADDHO, en partenariat avec OXFAM Novib du Royaume des Pays-Bas.

C’est ainsi qu’à travers un plaidoyer, la Coalition SOTU s’est engagée à faire en sorte que la préoccupation des citoyens soit prise en compte dans l’agenda des chefs d’État de l’Union africaine. Ce qui engendrera, selon Aboubacry Mbodj, une appropriation de l’UA par les citoyens africains. Ainsi, de l’UA des États, les Africains passeront à l’UA des peuples. L’idée sera d’ailleurs bientôt appuyée par un projet intitulé : ''je suis l’Union africaine'', qui sera lancé prochainement par SOTU.

Pour atteindre ses objectifs, cette Coalition née en 2010 à Addis-Abeba et regroupant 10 pays africains a décidé de promouvoir 10 instruments juridiques et 4 cadres politiques. Une fois appliqués, ces instruments et cadres auront une incidence prometteuse sur la vie des millions de citoyens africains, soutiennent ses initiateurs.

Charte africaine sur la bonne gouvernance

A ce jour, le Sénégal traîne les pieds quant à la signature et la ratification de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Le secrétaire général de la RADDHO estime que la ratification de cette dernière, promise par le chef de l’État et son ministre de la Bonne Gouvernance, n’est qu’une question de formalité entre le ministère des Affaires étrangères et celui de la Justice du Sénégal.

Amadou NDIAYE