Publié le 24 Feb 2025 - 17:47
TENNIS - TOURNOI INTERNATIONAL JUNIOR DE DAKAR    

Edoardo Barbalaco et Lila Bachour réalisent une razzia

 

L’Italien Edouardo Barbalaco et la Française Lila Grace Bachour ont survolé la 9e édition du Tournoi international junior de tennis, en réalisant chacun un quadruplé au J30 (simple et double) et au J60 (simple et double).

 

La 9e édition du Tournoi international junior de tennis a baissé rideaux, ce week-end, avec les finales simples du J60 en garçons et en filles. La journée a démarré avec l’affiche des dames entre Lila Grace Bachour et Pallavi Patel, à la cour centrale de l’Olympique club. La Française s’est baladée devant la Marocaine Ghita Sebbar (6-0, 6-1) en demi-finales. Elle a abordé la deuxième phase du tournoi auréolée de son titre de vainqueur du J30, jouée dans la première semaine. Elle se présente comme la favorite devant l’Indienne, qui a bataillé pour sortir la Britannique Giselle Jolie Fiorentino (6-4, 6-1).

Malgré son statut d’outsider et son petit gabarit, Patel ne s’est pas présentée en victime expiatoire. Elle a essayé de donner la réplique à son adversaire, qui a beaucoup insisté sur sa force physique. Il a fallu à la Française beaucoup de hargne pour venir à bout de la teigneuse Indienne et remporter le premier set (6-3). La seconde manche a été un peu plus facile pour Bachour. Elle a entériné la victoire (6-1) prenant à défaut l’adversaire en surfant entre la puissance et la finesse. Lila Grace Bachour s’est imposée par deux sets à zéro et réalisé le quadruplé (deux finales simples et deux finales doubles au J30 et au J60).

La finale des garçons a bouclé la journée avec le duel italo-italien entre Edoardo Barbalaco et son compatriote Marco Meacci. Après avoir raflé les finales en simple et en double du J30, Barbalaco a survolé le J60. Le jeune Italien a remporté la finale du double (6-2, 6-1) avec le Marocain Sami Hayes, le samedi dernier, face à la doublette Nicolas Moravec (Tchèque) et Orlando Lucio Sassone (Italien). Le lendemain, il a remporté facilement la partie contre son compatriote Meacci, deux sets à zéro. Il a vite plié le premier acte (6-0). Lors du second set, Marco a sauvé les meubles en remportant le sixième jeu avant de s’incliner 6-1.

La participation sénégalaise décevante

Les organisateurs du tournoi un tiré un bilan globalement satisfaisant. ‘’Nous sommes satisfaits, dans l’ensemble, de la participation. Nous avons eu beaucoup plus de joueurs à cette période-là, au mois de février, qu'en octobre. Nous avons eu plus de joueurs et un niveau plus élevé. C’est une satisfaction pour nous. Nous n’avons eu aucun souci du point de vue de l'organisation. Tout s’est bien passé’’, s’est réjoui le co-directeur du tournoi, Abou Berthé.

Malgré la réussite de l’organisation, ils déplorent la performance des jeunes Sénégalais dans cette édition. ‘’Le seul petit couac, c’est du point de vue technique, notamment la participation sénégalaise. Nous avons toujours eu, peut-être pas beaucoup de joueurs, mais des joueurs de qualité qui gagnaient, qui arrivaient en demi-finales.’’ Léa Maty Crosetti est la seule des participants sénégalais à avoir atteint les demi-finales des J30 où elle a été éliminée par la Suissesse Nora Rezzonico (6-1, 6-2). Tous les autres, sauf Riyad Hoballah qui a passé un tour, ont été sortis dès le premier tour. ‘’C’est dommage parce que la première idée du tournoi, c’était pour qu’il y ait une bonne participation sénégalaise. Là, on se rend compte, au fil des années, qu'il y aura encore moins de Sénégalais. Parce qu’il n’y a plus personne derrière. C’est dommage qu’un tournoi, fait pour les Sénégalais, qu’il n’y ait pas de Sénégalais’’, a regretté M. Berthé.

Pour sa part, le président de la Fédération sénégalaise de tennis (FST) s’est félicité de l’organisation de cet événement sportif au Sénégal. ‘’J’ai vécu cette compétition avec beaucoup de plaisir, d’abord parce que j’aime regarder le tennis, mais surtout parce que je vois en ce tournoi une sorte de vitrine qui permet de voir ce qu’est le tennis au niveau international. C’est un moyen d’inspirer nos jeunes pour qu’ils s’adonnent au tennis. Mais on a eu beaucoup de plaisir à suivre les matchs, à regarder les jeunes jouer, parce que c’est des jeunes et ils constituent l’avenir du tennis mondial’’, a déclaré Layti Ndiaye, élu à la tête du tennis le 18 janvier dernier.

LOUIS GEORGES DIATTA

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