Publié le 16 Aug 2013 - 16:30
DÉBATS AUTOUR DU SUPÉRIEUR

 Un voile peu transparent

Après avoir assisté au discours d’ouverture du chef de l’Etat mercredi, les journalistes de la presse privée ainsi que ceux du Soleil et de l’APS ont été invités à quitter la salle. Ils ne reviendront que 2h plus tard pour assister aux discours de clôture. Ils n’ont pas eu droit aux débats entre syndicalistes, patronats et autorités étatiques. Tout le contraire des confrères de la Radio télévision sénégalaise qui ont eu le privilège d’assister à tout le conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. A la présidence, on se cache de la majorité de la presse où alors on leur met des œillères, et on donne à la télévision nationale la latitude de tout couvrir. Une malencontreuse idée qui déteint forcément sur le niveau d’information si l’on sait que tout se tient en pareille rencontre et que les conclusions sont mieux comprises que lorsqu’on aura assisté aux débats. Elle rend également double le travail de certains journalistes du privé qui, pour aller davantage en profondeur dans leurs textes, sont obligés de se rabattre sur la télévision nationale. Ce qui n’est pas évident au vu des impératifs qui interpellent souvent les uns et les autres. Communiquer suppose aussi faciliter et harmoniser.  Camoufler peut souvent mener à un effet boomerang.

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