Publié le 20 Nov 2013 - 22:09
ÉDUCATION – SORTANTS DE LA FASTEF

 Les pistes de Mimi Touré

 

Reçus hier par le Premier ministre Aminata Touré, les sortants de la Faculté des sciences techniques de l’éducation et de la formation (Fastef) se sont vu proposer des pistes de sortie de crise. Une commission technique a été installée à cet effet.

 

En bataille pour leur recrutement dans la fonction publique, les sortants de la Faculté des sciences techniques de l’éducation et de la formation (Fastef) se disent rassurés par les propositions que leur a faites le Premier ministre Aminata Touré. Elle les a reçus en audience hier à la Primature, en présence notamment du directeur de cabinet du ministre de l'Éducation.

Et à la demande des représentants des sortants de la Fastef, une commission technique (composée d'un membre de la primature, de la Présidence de la République et des délégués des nouveaux profs) a été mise sur pied. En fait, Mimi Touré a dégagé trois pistes de solutions, indiquant que du fait de contraintes budgétaires, le gouvernement devra procéder étape par étape pour les recrutements. Elle a cependant fait miroiter la possibilité d'insertion dans la sous-région pour des pays demandant au Sénégal des enseignants en français.

Ainsi, la commission est chargée de ''réfléchir autour de trois possibilités de réinsertion : le public, le privé et la coopération avec plusieurs États qui demandent au Sénégal des enseignants en français''. Autrement dit, donner au chef du gouvernement à voir comment prendre en charge les ''725 non recrutés dont 223 issus du concours direct et 502 de la formation payante'', selon le communiqué de la Primature reçu hier. Alors que les dirigeants des concernés avancent le chiffre de 773 à recruter.

Après trois jours de grève de la faim, précédés de plusieurs manifestations (sit-in), les sortants de la Fastef ont décidé de suspendre leur mouvement d'humeur, estimant avoir en face d'eux des gens ''suffisamment responsables''. ''Nous avons tout le temps dit au niveau de ce ministère (de l'Éducation) que nous avons la foi en bandoulière et nous sommes prêts à aller affronter les classes quel que soit l'endroit où nous serons affectés'', a dit Ousmane Barro, président de l'amicale des étudiants sortants.

AIDA DIENE (STAGIAIRE)

 

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