On parle de problèmes de fonds, le promoteur dément
Depuis le début de la saison, le combat Modou Lô de l’écurie Rock Energie contre Bombardier de l’écurie Mbour fait des émules. Accusé d’être à bout financièrement, le promoteur riposte.
Qu’est-ce qui se passe réellement sur le combat entre Modou Lô de l’écurie Rock Energie et Bombardier de l’écurie Mbour ? Avant sa concrétisation, d’aucuns disaient que le promoteur n’y arriverait jamais. Étant un novice dans le milieu, il ne pouvait pas venir et décrocher la plus grosse affiche de la saison. D’autant plus que Modou Lô est l’un des lutteurs les plus chers de l’arène. Bombardier a aussi augmenté les enchères depuis qu’il porte la couronne de roi des arènes sur sa tête. Tout le monde se demandait alors comment une nouvelle structure comme Soubatel avait pu décrocher une affiche aussi grandiose que tous les promoteurs avaient du mal à obtenir. Seulement depuis sa concrétisation, les problèmes semblent s’amonceler. C’est tout d’abord un problème de date ; parce qu’a priori, la date du 7 juin a été arrêtée pour le combat, mais par la suite il y a eu plusieurs changements et finalement, c’est le 19 juillet qui a été retenu.
‘’Ce n’est pas un problème de finance’’
Autre difficulté : le combat n’a toujours pas été régularisé au niveau du Comité national de gestion de la lutte (CNG). Ce qui avait poussé cette entité à ne pas superviser le premier face-à-face entre les deux lutteurs, le 14 févier dernier. Pour régulariser un combat, il faut impérativement déposer le reliquat au niveau de l’instance dirigeante de la lutte. Et pour cette affiche, ça se chiffre à millions. Alors, la structure est-elle fauchée ou pas ? Makhou, le président-directeur général de Soubatel dément : ‘’La chose est très simple, ce n’est pas un problème de finance qui nous conduit à repousser la date du combat.
Nous avons discuté avec la chaîne Canal+ Afrique pour qu’elle puisse faire le direct qui sera diffusé dans 13 pays africains’’. Quid des problèmes financiers qui se murmurent ? ‘’Je préfère répondre par les actes que par des paroles, les supputations ne mènent à rien’’, réplique Makhou. S’agissant de la non-régularisation du combat au CNG, le promoteur rassure encore une fois : ‘’On n’a pas de problème pour régulariser le combat, il ne faut pas oublier qu’il y a des échéances à respecter ; et comme on n’est pas encore arrivé à la fin de cette échéance, je ne vois pas pourquoi les gens s’alarment et spéculent.’’
KHADY FAYE