Publié le 23 Jul 2018 - 15:09

Péage

 

Le Collectif citoyen des usagers de l'autoroute à péage (Ccuap) ne veut pas que la baisse des tarifs du péage soit une simple promesse. A cet effet, le collectif a lancé ‘’le compte à rebours pour amener l'État à respecter son engagement’’, à travers la campagne de hastag dénommée #samalsakaddu, #respectetaparole. Le collectif rappelle que lors du Conseil des ministres du 11 juin 2018, le chef de l’Etat avait demandé "au gouvernement d'accélérer la finalisation, avant fin juin 2018, du processus de renégociation des tarifs du péage".

 Or, se désolent les membres, ‘’à la fin du mois de juin, aucune baisse des tarifs n'était annoncée, mettant encore une fois à rude épreuve la parole présidentielle’’. Pire, soulignent-ils, le ministre des Infrastructures, Abdoulaye Daouda Diallo, a fait une sortie pour encore annoncer une baisse des tarifs du péage "à fin juillet 2018" ! Pour le collectif, cette nouvelle date ne saurait être repoussée, dans la mesure où ‘’la baisse des tarifs, le renforcement de la sécurité avec l'installation de barrières de sécurité et l'installation de l'éclairage tout le long de l'autoroute à péage, sont une demande sociale au même titre que l'approvisionnement en eau de la capitale’’.

...Par ailleurs, le Ccuap rappelle sa position de voir tous les tarifs du péage baisser de moitié. De l’avis de ses membres, ceci serait conforme au pouvoir d'achat des Sénégalais, notamment les fonctionnaires des ministères qui ont commencé à s'installer dans leurs nouveaux locaux des sphères ministérielles de Diamniadio. Sur un autre volet, ces usagers s'interrogent sur le refus du gouvernement, d’Eiffage, de la Banque mondiale, de l'Agence française de développement, de la Banque africaine de développement, de l'Apix de rendre public le contrat de concession. A les croire, ledit contrat est introuvable à l'Imprimerie nationale éditrice du ‘’Journal officiel’’,  comme sur le site www.jo.gouv.sn

 

 

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