Publié le 29 May 2024 - 12:23

L’Etat et la révolution citoyenne

 

Les actes posés, en moins de deux mois seulement d’exercice du pouvoir, rassurent et confortent l’idée que le Sénégal est en marche. Le peuple sénégalais est un peuple très mûr et est souvent en avance sur les dirigeants. En choisissant le candidat de la coalition Diomaye Président, le peuple savait pertinemment ce qu’il avait à faire. Malgré les manipulations, exactions et dénigrements tous azimuts des tenants du pouvoir de l’époque, les sénégalais ont plébiscité le candidat de PASTEF avec un score inédit de 54% au premier tour du scrutin. Alors que la plupart des experts électoraux, prédisait qu’aucun parti ne pouvait gagner au premier tour.

Cette victoire éclatante de PASTEF montre combien grand est l’ESPOIR porté par le peuple sur le régime actuel et sur le PROJET.

Fort heureusement, les premiers jalons posés par le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et son Premier Ministre, rassurent et confortent sur la position que l’avènement de ce duo gagnant au pouvoir, est une chance pour l’Afrique et pour le Sénégal. 

Sur le plan international, la diplomatie de proximité est en branle et tous les États Africains et non africains rêvent de recevoir le jeune Président sénégalais en visite officielle sur leur territoire.

La position sénégalaise sur la question de la Palestine, défendue lors du Sommet de l’OCI à BANJUL et toutes les actions menées dans la sous-région ouest africaine pour raffermir les liens entre pays voisins et rétablir les relations de fraternité, d’amitié et de solidarité entre les Etats du Sahel et la CEDEAO en sont de parfaites illustrations.

Sur le plan de la politique intérieure, des pas de géant sont posés pour sortir le Sénégal du sous-développement. L’ancrage du régime au panafricanisme avec le renforcement du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Etrangères, les mesures révolutionnaires prises pour booster l’agriculture, l’élevage et la pêche, la publication des rapports des organes de contrôle pour rendre plus transparente la gestion publique et ériger la reddition des comptes en règle, les mesures prises pour régulariser la situation des élèves en classe d’examen non-inscrits sur les registres d’Etat civil, la mise en place d’une plateforme citoyenne dénommée « JUBBANTI », pour permettre aux citoyens sénégalais d’exprimer leurs préoccupations sur différentes thématiques importantes dans la vie de la nation et qui ont des implications dans leur vie de tous les jours et tant d’autres mesures, méritent d’être saluées et accompagnées. 

Il est à noter que la première phase de la plateforme est consacrée à la thématique de la justice, sous l’intitulé « SA GIS-GIS CI DOXALIINU YOON ». Il s’agira de recueillir l’opinion des citoyens Sénégalais sur le système judiciaire, son fonctionnement, ses services, ses pratiques, etc., dans le but d’améliorer les politiques et les pratiques, pour une justice efficace et transparente, au bénéfice de chaque Sénégalais. Cette démarche révolutionnaire, inclusive et participative vise à donner la parole aux citoyens, afin de bâtir ensemble une justice plus transparente, plus efficace et plus accessible à toutes et à tous. Il appartient alors, aux citoyens de saisir ces opportunités et occasions inédites, offertes par Monsieur le Président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye FAYE pour participer pleinement à la vie de la nation.
 

Toutes ces mesures et actes forts, posés par le nouveau régime font que désormais, le sénégalais peut circuler dignement en Afrique et dans le monde et exhiber sa fierté devant ses pairs. La démocratie Sénégalaise est citée en exemple partout dans le monde et l’exception Sénégalaise est une réalité.

Cependant, le temps de travail n’est pas le temps du bavardage. Le Sénégal a trop souffert. Il a perdu trop de temps dans la gestion de futilités. L’heure n’est pas aux bavardages, aux invectives et à la critique facile, mais plutôt au travail, à l’union sacrée des cœurs et des esprits pour apaiser les tensions et travailler à sortir ensemble le Sénégal et l’Afrique de la pauvreté, du chômage des jeunes, de la faim et de la cherté de la vie. Tels sont les défis à relever et les vraies questions qui méritent d’être soulevées afin d’y apporter des solutions durables. Il est temps que le jeune sénégalais ou africain puisse vivre dans son terroir, y poursuivre ses études, s’y former et y trouver du travail avec un emploi décent. Que l’exode rurale et l’émigration clandestine soient de mauvais souvenirs. Que la souveraineté alimentaire devienne une réalité.

L’espoir est permis ! Il faut y croire. Le Gouvernement s’y attelle davantage et chaque citoyen sénégalais et africain doit jouer sa partition et apporter sa pierre à l’édifice. C’est tout le sens qu’il faut donner aux vocables « PATRIOTE » et « PATRIOTISME » pour bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique unie.                                                                                                                                      

Ce patriotisme doit être économique, juridique et fiscal. Il est temps que le don de soi pour la patrie soit érigé en dogme dans le quotidien des sénégalais et traduit en actes et actions concrets. Que chaque sénégalais et africain, par amour de sa patrie et son continent, participe pleinement au développement de son pays et œuvre pour la souveraineté économique. Et cela va se réaliser que si le JUP, le JUBEL et le JUBANTI, sont ancrés dans la conscience citoyenne.

Le nouveau type de citoyen que préconise le régime en place, c’est celui-là même qui respecte les symboles et les institutions de la République, la législation et la réglementation nationale et qui refuse désormais, certains comportements parce que c’est interdit par la loi.

Que le consentement à l’impôt soit consacré et adopté par le citoyen sénégalais qui se l’approprie et se constitue lui-même en bouclier pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscale. Que les déclarations et reversements fiscaux soient volontiers et volontaires et que soient bannies par le peuple, les fausses déclarations et éventuelles fuites à l’impôt. Pour y arriver, les relations entre l’administration fiscale et le contribuable doivent être améliorées. Que l’élite sénégalaise et africaine soit porteuse de ce paradigme et œuvre, au quotidien, pour la réalisation du PROJET en vue de hisser ce pays et ce continent au sommet des grandes nations et des grands peuples. Les détournements de deniers publics doivent céder la place aux dévouements pour la cause publique.

L’occident n’a pas toutes les ressources naturelles escomptées, mais avec un système fiscal performant, accepté de tous, il est parvenu à se moderniser jusqu’à attiser les appétits et toutes les convoitises des pays du sud. La situation doit changer et il est temps de créer l’effet inverse. La plus grande richesse de l’Afrique, c’est d’abord la jeunesse de sa population, c’est ensuite ses ressources naturelles. Il manque juste cette volonté commune des dirigeants africains de s’affranchir du joug colonial et de la domination néo coloniale.

C’est tout le sens du discours majestueux, prononcé par Monsieur le Président du PASTEF, le Premier Ministre Ousmane SONKO, au « Temple du Savoir » devant le leader de la France Insoumise, la communauté universitaire et un parterre d’intellectuels africains et de la diaspora. Ce discours est plein de symboles et d’enseignements tous aussi révolutionnaires. C’est pourquoi, il a été accueilli avec enthousiasme et salué par toute la presse des Etats d’Afrique, par les élites africaines et tous les panafricains. Car en plus du courage, du dévouement, de la détermination et de la forte conviction de son auteur, c’est la Fierté, la Dignité, la Grandeur de l’Afrique et ses Valeurs intrinsèques qui sont mises en exergue. L’Afrique n’a plus d’ordre à recevoir de personne et ne doit plus être la chasse gardée de qui que ce soit. Le patrimoine culturel africain doit être sauvegardé, renforcé et valorisé. Et les richesses naturelles africaines doivent davantage profiter aux africains. D’où la nécessité et l’obligation des Etats africains de revisiter et réviser le partenariat nord/sud, les conventions de financement, d’exploration et d’exploitation et tous les accords bilatéraux et multilatéraux pour un partenariat plus juste et plus équilibré fondé sur les bases de l’égalité, de l’équité et du respect mutuel.

Effectivement, Monsieur le Premier Ministre Ousmane SONKO a raison. L’Afrique, de par sa richesse et ses ressources, doit être la locomotive de la croissance mondiale. Le débat et le combat sur la souveraineté politique, économique et monétaire doivent être soutenus par l’élite africaine et portés par la jeunesse africaine. Car, c’est le seul combat, qui vaille d’être mené et gagné.

Cette SOUVERAINETE doit commencer d’abord par la libération du territoire africain de l’emprise des bases militaires étrangères. Ensuite, par une volonté commune des Etats africains de conjuguer tous les efforts pour battre une monnaie unique africaine, seule gage du développement et de l’épanouissement économique des peuples africains. Enfin, par une exploitation et un emploi judicieux des ressources africaines exclusivement aux bénéfices du développement du continent.

Le développement de l’Afrique ne se fera que par les africains. Aucun pays ou puissance étrangère ne viendra développer ce continent. D’où l’obligation et l’impérieuse nécessité pour la jeunesse africaine, pour l’élite africaine, pour la société civile africaine, pour les artistes et la diaspora africaine, de porter le combat, de soutenir et de protéger cette nouvelle classe dirigeante symbolisée par le Président du PASTEF Monsieur Ousmane SONKO, le Président Bassirou Diomaye FAYE, le Président Ibrahim TRAORE du Burkina Faso et tant d’autres panafricains qui se battent quotidiennement et sans relâche pour une Afrique debout, et qui ne ménagent aucun effort pour la réalisation des Etats Unis d’Afrique. Ces Nouveaux Dirigeants Africains qui incarnent le leadership du panafricanisme sont de la trempe de nos vaillants prédécesseurs Kwame KHRUMAH, Patrice LUMBUMBA, Amilcar KABRAL, Cheikh Anta DIOP, Thomas SANKARA, Nelson MANDELA et autres, à qui, l’Afrique toute entière doit des Pensées pieuses et éternelles.
Oser lutter, oser vaincre,
La lutte continue !

Sala Dior MBAYE
Président Mouvement des Volontaires du Front Populaire Authentique
Membre de la Coalition Diomaye Président 

Section: 
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