Mort Abdou Faye
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La Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (Raddho) veut que toute la lumière soit faite sur la mort d’un des présumés complices de Boy Djiné. Abdou Faye se serait suicidé pendant qu’il était en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Dakar, dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 juin.
"Si le suicide n’est pas confirmé, ce décès vient allonger la liste des personnes qui ont perdu la vie dans les mêmes conditions et surtout, mettrait en cause la responsabilité directe des autorités policières. Qui, dans de telles circonstances, non seulement ont l’obligation de surveiller de manière appropriée la personne arrêtée, mais aussi et surtout le devoir de lui permettre d’accéder directement et régulièrement à un personnel médical et à un avocat de son choix, sans oublier le contact régulier avec les membres de sa famille", lit-on dans un communiqué reçu à ‘’EnQuête’’.
Aussi, la Raddho estime que c’est "une mort plus que suspecte" qui requiert l’ouverture d’une enquête "immédiate" pour élucider les circonstances du décès et en tirer les conséquences de droit. Elle espère, par ailleurs, que les résultats de l’enquête couplée avec celle de l’autopsie permettront de "situer les responsabilités" et, au besoin, "d’identifier et punir conformément à la loi d’éventuelles personnes impliquées dans cette mort".
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