L’élevage familial, pilier du développement

En prélude aux festivités marquant la célébration de leur 25ème anniversaire, les 4 et 5 décembre 2014 au Cices, les 13 pays membres de l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS) veulent promouvoir le développement de l’élevage familial dans l’espace ouest et centre africain.
Dans le cadre de la célébration de ses 25 ans, l’association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS) s’est fixé pour objectif de promouvoir le développement de l’élevage familial dans l’espace ouest et centre africain. ‘’L’APESS, présente dans 13 pays, accompagne plus de 30 000 éleveurs, pasteurs et agro-éleveurs, pour leur permettre d’améliorer leurs systèmes d’élevage traditionnels, de s’adapter aux modifications de leur environnement et d’améliorer leurs performances en stimulant l’élevage familial‘’, a déclaré hier le secrétaire général de l’association lors d’un atelier tenu à Dakar. D’après Ibrahima Aliou, cette réunion a aussi pour but d’œuvrer à la modernisation des systèmes d’élevages familiaux qui doivent évoluer, sans pour autant remettre en cause les dimensions culturelles.
Pour atteindre cet objectif, les éleveurs doivent surmonter un certain nombre de difficultés, à en croire le premier vice-président de l’APESS Amadou Hamdoun Dicko. Aux yeux de ce dernier, ‘’l’agriculture familiale doit surmonter un certain nombre de difficultés liées aux diverses formes d’élevage et au problème de structuration des filières bétail, viande et lait, pour les adapter aux besoins du marché, ’’a-t-il déclaré. Et d’après le secrétaire général de l’APESS, il s’agira de débattre, lors de cet atelier de Dakar, avec les décideurs publics sur les politiques de promotion de l’élevage et de la recherche au sein des différents centres de Thiès, Garoua au Cameroun, et Burkina Faso.
L’élevage constitue un secteur majeur en Afrique de l’Ouest et du centre. Il constitue entre 10 et 15% du PIB des pays sahéliens. Et fait vivre des millions de familles. D’où la nécessité, selon les membres de l’APESS, de le rendre plus performant et plus adapté aux nouvelles mutations pastorales.
Mamadou Makhfouse Ngom