5 blessés décomptés
Cinq blessés. C’est le bilan de l'accident ayant impliqué le convoi du candidat Khalifa Ababacar Sall qui est resté à Dakar sous la supervision de son directeur de campagne Barthélemy Dias. Le président du Taxawu Sénégal, quant à lui, est dans la région de Diourbel et a rencontré le khalife des Baye Fall.
Au lieu de 21 jours, la campagne électorale de 2024 est prévue en 12 jours. Pour pouvoir rencontrer le maximum de Sénégalais partout dans le pays, la caravane du candidat de la coalition KhalifaPrésident s'est divisée en deux parties. L'une est restée à Dakar, sous la supervision du maire de la ville de Dakar Barthélemy Dias. Ce, pour continuer les journées de proximité entamées dans Dakar et sa banlieue.
L'autre, en compagnie de Khalifa Ababacar Sall, est en train, depuis samedi, de sillonner les autres régions et départements du pays. Ainsi, hier, la cellule communication de Khalifa a informé dans un communiqué que le convoi de Barthélemy Dias a fait un accident dans la banlieue de Dakar. "Le convoi de la coalition KhalifaPrésident a été impliqué dans un accident malheureux, entraînant cinq blessés qui sont actuellement pris en charge à l'hôpital de Pikine", lit-on dans le document.
La cellule s’empresse de préciser : "Nous tenons à rassurer les militants que nous ne pourrons pas continuer nos visites de proximité pour le moment. Nous exprimons nos sincères excuses pour tout désagrément causé aux personnes concernées et à leurs proches. Nous comprenons l'importance des prochaines étapes dans la préparation des élections présidentielles et nous travaillons avec diligence pour minimiser les interruptions et continuer à avancer malgré les circonstances actuelles".
Par ailleurs, Khalifa Sall a quitté Ziguinchor, hier, et s'est rendu dans la région de Diourbel. Arrivée vers 19 h, le khalife général des Baye Fall l’a invité à partager la rupture du jeûne chez lui. Les deux hommes ont partagé ensemble un "ndogou’’ privé.
Ensuite, faisant sa déclaration journalière, Khalifa a évoqué l'implication de nos chefs religieux dans toutes les affaires qui touchent la nation. "Si nous voulons que notre pays soit consolidé, soudé, il faudrait qu'on donne à nos guides religieux leur place. Car, dit-il, ils sont les garants de notre peuple. C'est très important de les impliquer sur tout ce qu'on fait, sur tout ce qu'on compte faire. L'espoir de la population est très important dans une nation et, aujourd’hui, ce sont nos chefs religieux qui sont nos forces", a-t-il souligné.
FATIMA ZAHRA DIALLO