Publié le 26 Feb 2024 - 08:46

Anta Babacar

 

La candidate Anta Babacar Ngom s’insurge contre l’annulation de la Présidentielle par le chef de l’État, sans qu’il fixe la nouvelle date de l’élection, conformément à la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024. ‘’C’est une honte. C’est pourquoi les candidats officiellement reconnus par le Conseil constitutionnel ont tenu à marquer le coup par un vote symbolique, en rassemblant démocratiquement nos militants pour brandir un bulletin noir, marquant le coup de poignard que le président Macky Sall a porté à la démocratie sénégalaise. Malheureusement, même cela, le régime du président Macky Sall ne nous l’a pas autorisé.

Nous avons été accueillis par des blindés de la police et des jets de gaz lacrymogènes. Moi, Anta Babacar, je ne participerai pas à ce dialogue. Les partis du FC25 ne participeront pas à ce simulacre de dialogue proposé par le président Macky Sall’’, fulmine la patronne d’ARC dans un communiqué. Anta Babacar souligne que le Conseil constitutionnel ne lui demande pas d’organiser une consultation.

‘’On lui demande de fixer la date de l’élection avant le 2 avril 2024. Et même s’il devait se concerter avec quelqu’un, ça doit être exclusivement avec les 19 candidats retenus et les services administratifs chargés d’organiser les élections. Aucun parti politique de l’opposition n’acceptera de se compromettre dans ces complots. La liste des candidats est cristallisée par le Conseil constitutionnel. Dans tous les cas, le président Macky Sall ne peut pas rester à la tête du Sénégal au-delà du 2 avril 2024. Je dénonce avec la dernière rigueur la grosse manipulation en cours pour invoquer l’article 36 de la Constitution pour le maintenir au pouvoir. Ce que cet article dit est très clair, quand il indique que ‘’le président sortant reste en place jusqu’à l’installation de son successeur’’.

La Constitution parle d’élection organisée dans le respect de la loi. Il s’agit simplement de donner au président élu le délai nécessaire pour préparer la passation de pouvoir. En 2012, le président Macky Sall a été élu le 25 mars et portant, le président Abdoulaye Wade est resté en poste jusqu’au 2 avril 2012’’, rappelle-t-elle. Avant de lancer cette invite : ‘’Nous appelons le président Macky Sall à la raison et à la retenue. Il ne faut pas jouer avec l’avenir du peuple sénégalais.

Toute la population souffre, les universités sont bloquées et l’économie est en berne. Il faut arrêter les calculs politiques et organiser le scrutin avant le 2 avril. Demain, nous allons déposer un recours au Conseil constitutionnel pour le mettre devant ses responsabilités et l’appeler à fixer une date. Nous appelons les Sénégalais à rester mobilisés. Chaque citoyen doit manifester son désaccord. Nous appelons la communauté internationale à maintenir la pression sur le président Macky Sall pour le pousser à respecter la loi’’.

Section: 
GRÈVES DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ ET DANS LES UNIVERSITÉS : Le régime face à un front social en ébullition
3E ALTERNANCE : La gauche invitée à accompagner le nouveau régime
JOURNÉE NATIONALE DES DAARA : Le ministre de l'Éducation nationale en tournée dans les foyers religieux
SUPPRESSION DES VILLES : Diomaye-Sonko acte-t-il la volonté de Macky Sall ?
OUSMANE SONKO AUX DÉPUTÉS DE PASTEF : ‘’Cette Assemblée nationale doit réconcilier les Sénégalais avec l’organe parlementaire’’
ASSANE DIOMA NDIAYE SUR LE MANDAT DE LA CPI CONTRE NETANYAHU ET CONSORTS : ‘’Le Sénégal, en tant que signataire du Statut de Rome, a l’obligation de respecter ses engagements internationaux’’
LEADERSHIP PARLEMENTAIRE : Les alliances cachées et les ambitions dévoilées
CRISE POLITIQUE AU MALI : Le limogeage de Choguel Maïga, symbole des fractures au sein de la junte
RÉSULTATS PROVISOIRES DES LÉGISLATIVES : La suprématie de Pastef confirmée
GESTION DES RESSOURCES NATURELLES : Haro sur le pillage 
PR. ALIOU THIONGANE - CADRE PASTEF MATAM : ‘’La restructuration du parti s’impose à Matam’’
Moustapha Diakhaté convoqué
THIÈS : La coalition Pastef rafle toutes les 15 communes
ASSEMBLÉE NATIONALE : Le projet de loi de finances pour 2025 finalisé dans les prochains jours
MARCHÉS DE L’ARACHIDE : L’État cherche un consensus  
Pikine
LÉGISTATIVES 2024 : Unité égarée : L'échec des coalitions de l'opposition
LÉGISLATIVES À MÉDINA YORO FOULA ET À VELINGARA : Pastef obtient 15 081 voix, soit plus de 53 % des suffrages
LÉGISLATIVES EN MAURITANIE ET EN AFRIQUE DU NORD : La razzia de Pastef et le faible taux de participation
LÉGISLATIVES 2024 : Les leçons du Pr. Madior Fall