Publié le 4 Mar 2021 - 13:48
ANTOINE F. DIOME SUR LES FAUTEURS DE TROUBLES

‘’On ne tolérera pas qu’il y ait des débordements’’

 

La justice va être appliquée dans toute sa rigueur, sur toutes les personnes qui ont été arrêtées, hier, dans le cadre des manifestations liées à l’interpellation d’Ousmane Sonko. L’annonce est du ministre de l’Intérieur Antoine F. Diome.

 

Hier, après l’annonce de la garde à vue du leader de Pastef, Ousmane Sonko, par les éléments de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, ses militants ont commencé à affronter les forces de l’ordre, dans différents endroits stratégiques de la capitale. Les manifestants s’en sont aussi pris à des boutiques d’Auchan (Gibraltar, Castors, HLM, Scat-Urbam, etc.), des commerces, des stations-services et d’autres édifices pour manifester leur courroux, à travers des saccages et des incendies. Des dizaines de personnes ont été interpellées par les forces de défense et de sécurité.

Dans l’édition de 20 h de la RTS1, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a informé que la justice fera son travail, concernant les manifestants qui ont été arrêtés. ‘’Il est certain que lorsque nous faisons le travail de maintien de l’ordre pour le rétablissement de l’ordre, la justice prend le relais. Entre les mains de cette dernière, tous les traitements qui doivent être faits à ces différentes questions le seront. Mais, en tout état de cause, on ne tolérera pas qu’il y ait des débordements ou écarts, dans le cadre des différentes expressions d’opinion. Le Sénégal est un Etat de droit où chacun est libre d’exprimer son opinion, mais cela doit se faire dans le cadre strict des lois et règlements’’, a soutenu le ministre. Pour qui, ses services vont faire le travail qu’il faut.

 Ainsi, dit-il, tant qu’il y aura des interpellations, il appartiendra à la justice de trancher. C’est à elle de dire si oui ou non les personnes qui ont été interpellées sont coupables des faits qui leur sont reprochés. ‘’Une affaire en justice est traitée par rapport aux lois et règlements du pays. Donc, il appartient à la justice et certainement pas au ministre de l’Intérieur de dire ou de déterminer quelle est la suite à réserver à une affaire en cours. Mais, en tout état de cause, en ce qui concerne le maintien et le rétablissement de l’ordre public, force restera à la loi, avant ou après la commission d’un trouble. Toutes les dispositions seront prises par la République du Sénégal pour qu’il n’y ait pas du débordement qui ne soit pas pris en charge correctement, dans le cadre des méthodes techniques et classiques de l’établissement de l’ordre’’, a promis le ministre.

De façon préventive ou curative, a-t-il ajouté, à chaque fois qu’il y a trouble, c’est par la loi qu’ils vont essayer de lui appliquer le traitement adéquat. ‘’Ce soir, pour ceux qui sont tentés de faire des infractions, toutes les dispositions seront prises pour que force reste à la loi, dans le cadre du traitement qui doit être approprié à cette infraction. Mais, en même temps, un appel a été lancé à la sérénité pour une expression faite de façon divergente avec des opinions différentes. On peut comprendre que les uns et les autres n’aient pas la même opinion, pour ne pas dire la même manière d’appréhender le sujet’’, a conclu M. Diome.

CHEIKH THIAM

Section: 
RESPONSABLE DE LA VOIRIE À LA MAIRIE DE OUAKAM : A. Diouf vole un véhicule BMW lors d’une opération de patrouille
ACCORD DE PAIX SUR LA CASAMANCE : Le défi de la mise en œuvre et de l'élargissement 
MUSÉE DU PROPHÈTE MOUHAMMAD : Contrer le radicalisme et l’islamophobie
AFFAIRE FARBA NGOM : Pas de miracle pour le maire d'Agnam
THIÈS : PENSIONS DE RETRAITE : 1 300 ex-temporaires des chemins de fer réclament une indemnisation de 13 milliards depuis 5 ans
HUITIÈME ÉDITION DU SIERA : Un tremplin pour la transition énergétique
DIALOGUE SOCIAL : Le PM bouscule les codes 
Oumou Wane, nouvelle ambassadrice économique de l’Afrique en Italie
CARTOGRAPHIE DE LA CRIMINALITÉ DANS LA ZONE DE LA GENDARMERIE EN 2024 : Louga, Matam, Saint-Louis et Dakar : les régions les plus criminogènes
KIMO SEYDI (MEMBRE DES GARDES DU CORPS DE BARTHÉLEMY DIAS EMPRISONNÉS À SAINT-LOUIS) : "Depuis notre sortie de prison, nous n'avons ni vu ni entendu Barth’’
REJET DE SA PROPOSITION DE LOI : TAS démonte l'argument financier
CRISE DES MÉDIAS, SOUTIEN AUX SYNDICATS : Le Sénégal définit-il sa démocratie ?
CRIMINALISATION DE L'ACTIVITÉ DE PRESSE : Le Cdeps et l’Appel dénoncent
POURSUIVI POUR DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES : Adama Fall relaxé après ses déclarations sur un supposé trafic de migrants
Musée international du prophète Muhammad (psl)...
Incendie à Guinguinéo
Mise en garde du CNRA
Keur Massar
ATTENTAT À LA PUDEUR ET PÉDOPHILIE : Cira Diouf risque cinq ans de réclusion criminelle
PROGRAMME NATIONAL D'ACCES AU LOGEMENT ET DE RENOVATION URBAINE (PNALRU) : La main tendue de l'État aux acteurs financiers