Le clash continue
Après la sortie d'Ousmane Sonko, le maire de Dakar, Barthélemy Dias, est monté à nouveau au créneau pour s’attaquer au leader de Pastef. Virulent dans le verbe, il déclare que Yewwi Askan Wi n’est la propriété de personne. Il regrette qu’aucun acte n’ait été posé par la coalition Yewwi Askan Wi depuis sa mise en place, pour permettre la levée des sanctions contre Khalifa Sall.
D’après lui, il y a aujourd’hui plusieurs tendances qui se dégagent à Yaw. Il y a celle des candidats éligibles, celle des candidats non éligibles et celle des gens qui pensent que ce que dit un des leaders doit être suivi par tous. Ce leader en l’occurrence, sans que Barthélemy Dias ne le cite, serait Ousmane Sonko. Or, affirme-t-il, ‘’Yaw n’est pas un mouvement de soutien’’.
Mais vu que rien n’est fait par Yaw pour permettre à Khalifa Sall d’aller à la Présidentielle, Barthélemy Dias affirme que rien ne les empêche, au sein de Taxawu Sénégal, de chercher les voies et moyens pour y parvenir.
Ainsi, a-t-il réitéré : ‘’Taxawu Sénégal ira à ce dialogue.’’
Dans sa dernière déclaration, Ousmane Sonko a dit que la sortie du maire de Dakar du lundi était un acte de la pièce de théâtre écrite par Macky Sall. Réponse du berger à la bergère : ‘’Ici, il n’y a qu’un seul comédien qui essaie de manipuler les Sénégalais, de manipuler la coalition Yaw et d’endormir les gens pour un dessein personnel.’’
‘’J’ai aidé et assisté une personne d’une telle manière que si on m’arrêtait, je serais jugé à la Cour d’assises et cette personne m’entend. Je n’ai pas à donner de nom. Lui sait et je sais’’, a-t-il dit.
Dans sa déclaration de mardi dernier, Ousmane Sonko dit n’avoir jamais été d’accord pour dialoguer avec Macky Sall. Mais Barthélemy Dias persiste et signe : ‘’Il (NDLR Ousmane Sonko) était au cœur du dialogue, de toute la démarche.’’ Monsieur Dias prévient : ‘’Le mensonge a trop duré, la manipulation a trop duré. On ne peut instaurer dans ce pays la politique de la pensée unique. Cela ne passera pas. Je respecte tout le monde et j’exige le même respect. Je ne négocie pas ce point.’’
