Bureau politique Pastef
Le Bureau politique du Pastef a publié hier un communiqué faisant suite à celui du ministre de l’Intérieur. ‘’Macky Sall veut entraîner tout le Sénégal dans sa chute, puisque le peuple s'est opposé à sa troisième candidature illégale.
Dans sa volonté despotique de se maintenir au pouvoir au Sénégal, fût-ce par procuration, Macky Sall vient d'ouvrir les vannes du chaos en emprisonnant, sous des motifs fallacieux, son principal opposant Ousmane Sonko, favori à l'élection présidentielle de février 2024, et en décidant de dissoudre par la même occasion le parti politique dont il est le Président, Pastef-Les Patriotes’’, accuse le Bureau politique de Pastef. ‘’Jusqu'à l'avènement du régime dictatorial de Macky Sall, le Sénégal était le seul pays stable de l’Afrique de l’Ouest.
Cette stabilité est désormais compromise, car le PEUPLE n’acceptera jamais cette ultime forfaiture contre le Président Ousmane Sonko, le Parti Pastef-Les-Patriotes et la démocratie sénégalaise’’, regrette-t-il. Même si, souligne le BP, ‘’cet énième décret antidémocratique de Macky Sall, est un non événement. La seule chose qui vaille c’est la participation du Président Ousmane Sonko, le porteur du Projet pastef, à la présidentielle de 2024. Sur le plan politique, nous rappelons que Pastef-Les Patriotes n’est jamais parti à une élection sous sa bannière (...) Sur le plan juridique, Pastef-les Patriotes n'a par ailleurs pas encore reçu une quelconque notification. Et dès que nous la recevrons, nous l’attaquerons par les voies légales, car ce décret est d’une illégalité flagrante’’, annonce le BP.
‘’Est-il besoin enfin de rappeler que Pastef-Les-Patriotes est l'un des rares partis politiques légalement constitués au Sénégal et s'acquittant de toutes ses obligations légales ? Nous avons par contre bien vu un mouvement politique participer aux dernières élections locales comme législatives et remporter des sièges, sans récépissé. Pastef-Les Patriotes pastef n’a jamais commis d’infraction et n’a jamais fait l’objet de poursuites’, indique le Bureau politique.
Qui se demande si ’’le régime en place instrumentalis des éléments du pouvoir exécutif et judiciaire pour coller aux membres et sympathisants de Pastef des délits d’opinion, au moment où les voleurs, faussaires, insulteurs publiques, fossoyeurs de la République, …, membres de l’APR et de BBY, vaquent à leurs occupations et continuent de faire sombrer de plus en plus le pays dans la pauvreté et l'injustice sociale. Quid de l’utilisation de milices par les responsables de BBY ayant causé la mort de ssplusieurs jeunes depuis mars 2021 ?’’. Quoiqu’il en soit, ils assurent que ce n’est pas demain la veille de la mort de l’esprit Pastef.