CRISE À L'UNIVERSITÉ GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS
Les travailleurs du CROUS exige le départ du directeur
Rien ne va plus entre les syndicalistes du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS) et leur directeur, à l'origine de la convocation de leur collègue Birima Ndiaye à la gendarmerie. Ils ont tenu hier une assemblée générale pour dénoncer ce geste de Birame Ndeck Ndiaye.
Les membres du Syndicat des travailleurs de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (SYNTUS,) affiliés à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), exigent son départ. En attendant, les travailleurs ont décrété 24 heures de grève et menacent d’accélérer la cadence si Birame Ndeck Ndiaye ne quitte pas Sanar.
''Nous avons une institution qui va très mal. Nous avons en face de nous quelqu’un qui ne connaît rien de la gestion du CROUS. Les travailleurs ne parlent plus le même langage et le CROUS va mal. A notre grande surprise, un de nos camarades, en l’occurrence Birima Ndiaye, a été convoqué. Ce que veut le directeur, c’est d’intimider les travailleurs, ce que nous n’accepterons jamais.
Nous sommes dans une institution qui risque de périr et l’État du Sénégal est en train de regarder ce mal qui guette le Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis'', a dit Masseck Ngom, porte-parole du jour. L’heure est donc à la révolte contre le directeur, pour exiger son départ. ''Tout le campus s’est mobilisé. Il y a eu des règlements de compte entre les agents et cela est très dangereux'', a-t-il souligné.
Birima Ndiaye de renchérir : ''Si on me met en prison parce que j’ai défendu le CROUS, je serai tranquille. Je veux que tout le monde soit informé. Tant qu’il volera, on le dénoncera. Le jour où il arrêtera de bouffer les deniers publics, on arrêtera de parler''. Selon le syndicaliste, ''Birame Ndeck Ndiaye est un danger public. Nous voulons qu’il parte. Nous sommes plus de 300 travailleurs et on est prêt à tout. Il faut qu’il arrête'', martèle-t-il.
Fara SYLLA
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