‘’Notre candidature est une demande sociale‘’
Le président d’Action, Daouda Ndiaye, sera de la partie, lors de la prochaine élection présidentielle. Hier, il a avancé les raisons de sa candidature. "En tant qu'une personne qui aspire diriger ce pays, on doit régler les problèmes sociaux de la banlieue. En tant que citoyen lambda d'un pays qui pense qu'il a des actions à jouer dans ce pays, pour redresser ce qui ne va pas, jouer pour le développement de son pays, agir sur des clefs que nous maîtrisons.
Nous sommes des spécialistes de la santé, un des meilleurs. Nous sommes un des meilleurs dans notre domaine au plan mondial. Nous sommes des éducateurs en tant qu'universitaires. Je pense que notre candidature s’impose. Je vais même dire que c'est une demande sociale, parce que nous savons un peu ce qui se passe dans l'espace politique. Nous avons jugé utile d'essayer d'apaiser un peu le pays pour contribuer à l'apaisement des tensions au plan politique et d'apporter notre édifice à la construction de ce pays. Nous avons jugé important de venir contribuer au paiement de la dette que nous faisons depuis un temps. Mais en accédant à la magistrature suprême, cela nous permettra d'avoir beaucoup plus de ressources, les moyens et coudées franches pour pouvoir implanter au Sénégal un développement durable’’, a révélé le Pr. Ndiaye, lors de la cérémonie de circoncision gratuite d’une centaine d’enfants de la commune de Guinaw-Rails.
Il compte aussi mettre l’accent sur l'accès aux soins et la gratuité à tous les niveaux et pour les personnes à revenus modestes. Sur ce point, il compte mener un programme de santé accessible à tous, pour qu’il n'y ait plus de personne qui ne puisse pas être consultée par faute de moyens. S’agissant de l'éducation avec ses problèmes structurels et conjoncturels, il est d’avis que le programme doit être revu. ‘’Pour nous, il est important de revoir le contenu pédagogique, tout ce qui est curricula. Il faut une assise approfondie de l'éducation. Cela va comprendre le secteur préscolaire, primaire, moyen secondaire et universitaire... Avec les acteurs, on va proposer aux Sénégalais un programme durable d'éducation qui est la base de développement. Il y a aussi beaucoup à faire dans l'éducation religieuse’’, déclare le candidat.
‘’L'emploi de la jeunesse, poursuit-il, pose un problème dans ce pays. Pour pouvoir arrêter cette migration irrégulière, il faut trouver des moyens nécessaires pour les retenir afin qu'ils puissent subvenir à leurs besoins. Pour nous, l'emploi et la formation des jeunes sont des secteurs fondamentaux. Nous n’allons pas aussi oublier les femmes qui sont des actrices de développement. Nous allons aussi faire de telle sorte que la banlieue puisse devenir des villes modernes, nouvelles où il n’y aura pas d'inondations, de promiscuité’’, promet le professeur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.