L'Etat refuse toute baisse des frais d’inscription
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche était en discussions depuis ce matin avec les étudiants. Cette rencontre qui a eu lieu au building administratif a pour objectif de trouver une issue heureuse à la crise qui secoue l’université.
Les pourparlers ont porté sur trois sujets à savoir la police universitaire, les frais d’inscriptions et le paiement des bourses. Si les discussions sur la police ont abouti à un accord entre les deux parties, ce fut par contre un échec pour les deux autres points.
Le ministère est en effet resté sur sa position. Il n’y aura pas de baisse des frais d’inscription. La tutelle se dit prête à voir les modalités de paiement. Ce dernier peut être étalé sur plusieurs mois.
Mais pas question d’une baisse, déclare le Pr Oumar Sock, directeur de l’enseignement supérieur. Car pour lui, les étudiants, ayant soit une bourse soit une aide de 60 000 f, sont bien en mesure de payer les frais d’inscriptions retenus (Licence 1 : 25 000 F, L2 : 30 000 F, L3 : 35 000 F, Mater I : 50 000 F, Master II : 60 000 F, Doctorat : 75 000 F).
A l’image des discussions sur les inscriptions, celles relatives au paiement des bourses ont également connu un échec. En fait, les étudiants veulent que les bourses soient payées au mois de décembre, donc avant les inscriptions pour l’année 2013/2014. Or, le Pr Oumar Sock a déclaré que l’Etat ne peut pas payer sans savoir si l’étudiant sera admis à s’inscrire ou non.
Par conséquent, seuls les étudiants régulièrement inscrits pour la nouvelle année pourront rentrer dans leurs fonds.
Si l’on sait qu’une bonne partie des étudiants n’a pas encore passé les examens de la deuxième session de l’année 2012/2013, on comprend alors que le paiement des bourses n’est pas pour demain, pour la majorité.