Ecole Dior
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Le Collectif des parents d'élèves du groupe scolaire Dior ‘’dénonce le chantage et le racket’’ dont ils sont ‘’victimes’’ de la part de l’établissement. ‘’La direction du groupe scolaire Dior a décidé, contre toute attente, d'exiger le paiement des mensualités d'avril, mai et juin avant toute inscription pour le compte de l'année scolaire 2020-2021’’, regrette-t-il dans une déclaration transmise hier à ‘’EnQuête’’.
‘’Plus grave, elle a décidé, en toute illégalité, de ne pas délivrer un certificat de scolarité sans le paiement de ces mensualités’’, ajoute-t-on. Comment peut-on réclamer un paiement pour un service non-effectué ? C’est la question que se pose les parents d’élevés réunis au sein de ce collectif. Parce que ‘’depuis le mois de mars, ces élèves sont privés de cours’’.
En effet, comme presque tous les secteurs, l'éducation a subi un lourd impact lié à la Covid-19, puisque seuls les élèves des classes d'examen ont été autorisés à reprendre les cours le 2 juin dernier. De plus, le Collectif des parents d'élèves du groupe scolaire Dior indique qu’il avait proposé à la direction de l'école de faire des cours à distance, dans le souci d'assurer la continuité des cours, malgré la crise sanitaire. Cette proposition, informe-t-on, ‘’a été catégoriquement rejetée’’.
‘’L'école a abandonné nos enfants à leur sort, là où d'autres établissements privés ont fait l'effort d'assurer la continuité des enseignements-apprentissages à travers des cours à distance’’. Ainsi, pour ces parents, la décision du groupe scolaire Dior de ne pas recevoir les inscriptions de leurs enfants et son ‘’refus’’ de leur délivrer des certificats de scolarité ‘’relèvent d'un chantage inacceptable’’ dans un Etat de droit. Pire, ils considèrent que ‘’c'est une opération de racket sur les parents d'élèves qui, comme tous les Sénégalais, ont été impactés par la crise sanitaire’’. Aussi, cette école a bénéficié du soutien de l’Etat réservé aux écoles privées.