Enseignants
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Le 3 avril dernier, le président de la République a annoncé le recrutement de 5 000 enseignants. Une décision salutaire, selon le Syndicat des professeurs du Sénégal (Sypros) qui invite toutefois l’autorité à ‘’prendre toutes les dispositions idoines permettant de garantir les critères de diplômes adéquats, notamment académiques et/ou professionnels, assurer la transparence, l’inclusion et la participation des acteurs, la démocratisation du processus de recrutement et d’affectation, pour l’équité et l’égalité de chance de tous, créer les conditions de formation initiale et en cours d’emploi, d’encadrement, d’accompagnement et de professionnalisation des nouvelles recrues, afin d’atténuer les craintes et de garantir la qualité des enseignements-apprentissages, provoquer et engager dans ce contexte de pandémie et d’une éducation en période et post-Covid-19 une réflexion participative, inclusive dans la perspective d’accroître les réponses, les capacités d’adaptation pour une école et une université plus résilientes, et à donner plus d’élan et d’entrain à la mise en œuvre de l’école de la réussite’’.
Autant de recommandations que le Sypros a énumérées dans un communiqué, non sans exiger la mise en œuvre effective et diligente des accords gouvernement-syndicats de l’enseignement. Cela, afin d’éviter des perturbations du système éducatif suffisamment éprouvé dont le gouvernement serait le seul et unique responsable. En outre, le syndicat fait remarquer que le système éducatif est déjà durement éprouvé par d’importants déficits en personnels enseignants et d’encadrement, en infrastructures et équipements, en matériel didactique, d’énormes défis et contraintes, une crise des apprentissages et d’énormes besoins de mise à niveau, de mise aux normes.