Titulaire contre l'Espagne et la Croatie, Mario Balotelli a démarré la rencontre face à l'Irlande sur le banc. L'attaquant italien était victime du choix tactique de Cesare Prandelli, qui lui avait préféré Di Natale. Monté au jeu à un quart d'heure du terme, "Super Mario" est parvenu à doubler la mise pour la Squadra Azzurra en fin de partie. Fidèle à lui-même, il n'a pas explosé de joie -c'est le moins qu'on puisse dire- et il a même voulu lancé quelques noms d'oiseau en direction du banc de touche transalpin.

"Figlio di putana!"

Avant que Bonucci ne vienne mettre la main sur sa bouche, afin d'éviter toute polémique inutile, on peut lire sur les lèvres de l'attaquant de Manchester City un "Figlio di putana" pas très sympathique. L'enfant terrible du football italien ne s'est pas exprimé après la rencontre. Il semble que cette insulte était destinée au sélectionneur. Le racisme dont il est victime depuis le début du tournoi n'a aussi rien arrangé.

Lors de France-Angleterre il y a dix jours, Samir Nasri avait aussi défrayé la chronique pour son "Ferme ta gueule!" quand il avait inscrit le but français.