Publié le 1 Jul 2012 - 20:50
EURO 2012-FINALE

Triplé historique pour l'Espagne!

L'Espagne a remporté l'Euro 2012 après avoir écrasé l'Italie en finale à Kiev (4-0). La Roja entre dans l'histoire du football avec un triplé inédit Euro-Coupe du monde-Euro.

 

Après 1964 et 2008, l'Espagne s'est adjugé ce dimanche son troisième trophée Henri-Delaunay, en s'imposant 4-0 contre l'Italie, et rejoint l'Allemagne au palmarès. Mais cet énième succès permet surtout à la Roja d'entrer au panthéon, puisqu'elle devient la première équipe de l'histoire à glaner trois compétitions majeures consécutives. Et dire que certains les annonçaient sur la pente descendante. Les Espagnols et leur jeu hypnotique basé de passes à l'infini jusqu'à endormir l'adversaire suscitait de plus en plus de critiques, notamment de la part des spectateurs qui n'hésitaient plus à pointer du doigt le "spectacle soporifique" proposé par les champions d'Europe et du monde en titre. Force est pourtant de constater que le "tiki-taka" espagnol risque de garder la cote encore un bon bout de temps, n'en déplaise à ses détracteurs. Face à des Italiens courageux, mais manquant cruellement de génie, les Espagnols ont offert au public de Kiev une incroyable leçon de football, en s'imposant 4-0, au terme d'une finale qui n'aura été que l'ombre de la formidable partition qu'avaient joué les 22 acteurs, lors du premier tour (1-1), tant la partie se déroula à sens unique. Prenant d'entrée le jeu à leur compte, les coéquipiers de Xavi ouvrèrent rapidement la marque par le truchement de Silva, qui de la tête, trompa une première fois Buffon, suite à un excellent débordement de Fabregas (1-0, 14e). Avant ce but, les hommes de Del Bosque avaient d'entrée annoncé la couleur en confisquant le ballon. Battue d'entrée, la Squadra Azzurra devait en prime constater la blessure de Chiellini, remplacé par son meilleur ami, Balzaretti (21e). Mais la révolte italienne ne se fit pas attendre. Sous l'impulsion de Cassano, les Azzurri mirent par deux fois à contribution Casillas, mais sans succès (29e, 33e). Mais à trop vouloir attaquer, la Nazionale se découvrit derrière, et Xavi offrit d'une passe des plus suaves le premier ballon de but en sélection de Jordi Alba, qui ne se fit pas prier pour doubler la mise (2-0, 41e).

 

Sûrement tancés par leur sélectionneur, les Italiens abordèrent le second acte de cette finale avec bien d'autres intentions, en témoignent ces deux actions de but signé Di Natale (46e, 51e), sans réussite. Mais manquer à ce point de réalisme face à l'Espagne ne pardonne pas à ce niveau de la compétition. Marquer à 11 contre 11 face à cette Roja paraissait alambiqué, mais devoir le faire à 10 était tout simplement impossible. Sitôt entré en jeu, Thiago Motta devait en effet quitter les siens, suite à un claquage à la cuisse. C'en était trop pour des Italiens complètement dépassés par la tournure des évènements, à l'image d'un Pirlo déboussolé. Sûrs de leur force, les Espagnols enfoncèrent un peu plus le clou dans la plaie en fin de match, profitant du coaching gagnant de leur sélectionneur. Sur un nouveau service en or de Xavi, Fernando Torres trompait d'abord Buffon d'un plat du pied droit (3-0, 84e), avant que Mata, ne quadruple la mise, sur son premier ballon touché (4-0, 88e).

 

Foot123 et l'Equipe

 

 

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