Nasri fait son mea culpa
A cause de son comportement et de son faible rendement (juste un but contre l'Angleterre), Samir Nasri a logiquement essuyé une pluie de critiques dans les médias français suite à l'élimination des "Bleus" lors de l'Euro. "L'Equipe" a même évoqué une éventuelle sanction de deux ans pour le médian de Manchester City. Sur son compte Twitter, l'ancien joueur de l'OM a présenté ses excuses.
Samir Nasri s'est exprimé pour la première fois depuis son altercation avec un journaliste après l'élimination de l'équipe de France à l'Euro 2012, affirmant mercredi sur son compte Twitter qu'il "aime l'équipe de France" et qu'il "regrette" que ses paroles aient pu "choquer".
"J'ai un profond respect pour le public"
"Trop de contre-vérités circulent en ce moment. Que les supporters et tout particulièrement les enfants sachent que je regrette sincèrement que mes paroles ait (sic, ndlr) pu les choquer J'aime l'EDF, le football et j'ai un profond respect pour le public", écrit le milieu de terrain des Bleus et de Manchester City dans deux tweets. "Pour le reste, il s'agit d'une affaire personnelle entre quelques journalistes et moi. Je m'en expliquerai quand le moment sera venu", ajoute-t-il dans un troisième tweet.
Altercation
Dimanche après la défaite de l'équipe de France face à l'Espagne, Nasri avait eu une altercation avec un journaliste de l'AFP lui demandant une réaction. Interrogé pour savoir quel était son sentiment après la défaite, il avait refusé de répondre, estimant que la presse cherchait toujours "à écrire de la merde". L'échange entre le journaliste et le joueur avait alors dégénéré, Nasri sortant de ses gonds et usant de propos grossiers en direction de son interlocuteur.
"Ferme ta gueule"
Le 11 juin, après son but contre l'Angleterre, Nasri s'était déjà illustré en mettant son doigt sur sa bouche et en criant "ferme ta gueule" en direction de la tribune de presse. Il avait expliqué ensuite que ce geste visait un journaliste du quotidien L'Equipe.
Le comportement de Nasri et de plusieurs autres joueurs de l'équipe de France (Ben Arfa, Ménez et M'Vila) pourraient leur valoir des sanctions, alors qu'un comité exécutif de la fédération française de football doit se réunir mardi.