F24
Aujourd’hui est convoqué le leader du parti Pastef devant la Chambre criminelle ‘’suscitant craintes et interrogations quant aux conséquences probables sur la stabilité sociale et la paix civile dans notre cher pays’’, selon le F24. ‘’Considérant que la justice est un pilier fondamental de l’État de droit et qu’en démocratie, les citoyens doivent dans le fond comme dans la forme avoir une bonne perception de son fonctionnement, F24 appelle les autorités judiciaires et politiques à faire preuve de sérénité, de retenue et d'équité dans leurs décisions et actes à poser dans les heures, jours et semaines à venir’’, lit-on dans un communiqué reçu à ‘’EnQuête’’.
En outre, le ‘’F24 regrette que M. Ousmane Sonko soit poursuivi simultanément dans plusieurs dossiers marqués par une accélération des procédures et même une violation des délais d’appel, droit qu’il tient de la loi. Le F24 rappelle que le pouvoir du président Macky Sall a déjà réussi à éliminer deux candidats à la Présidentielle, à la suite de procédures judiciaires inéquitables et n’acceptera pas qu’un troisième candidat vient rallonger la liste. Aussi, conformément aux dispositions de sa charte, la plateforme apporte son soutien indéfectible au leader du parti Pastef et rejette tout artifice juridico-politique tendant à entraver sa participation à l’élection présidentielle de 2024’’.
...Aussi, lit-on dans la note du F24, ‘’dans ce contexte où la tenue d’un procès à fort relent politique menace de créer des tensions préjudiciables à l’activité économique et sociale, la plateforme des forces vives F24 : demande aux forces de l’ordre de cesser d’assiéger sans mandat le quartier d’Ousmane Sonko, de se garder d’exercer des violences sur sa personne et ses accompagnants et de lui garantir la sécurité à laquelle il a droit lors de son déplacement vers le tribunal ; rappelle aux autorités exécutives et judiciaires qu’il leur revient de ne pas mettre en péril la stabilité du pays et, pour ce faire, de donner au justiciable Ousmane Sonko les garanties nécessaires à la fois à la préservation de son intégrité physique et au respect de ses droits à un procès équitable. Ce qui, jusqu’à présent, a fait manifestement défaut ; exige un traitement juste et équitable dans le dossier opposant Mme Adji Sarr à M. Ousmane Sonko dont la présence en chambre criminelle n’est pas sans susciter interrogations, désapprobation et suspicion de la part de nombreux juristes et citoyens’’.