Faculté des lettres

Les étudiants de la faculté des Lettres et sciences humaines contestent la reprise graduelle des cours. Face à la presse hier, ils ont menacé de paralyser les enseignements, soutenant qu’ils veulent, au même titre que leurs camarades des autres facultés, une reprise globale. A les en croire, les conditions ne sont pas réunies pour des cours en ligne.
‘’La reprise graduelle a été l’objet du taux d’échec important constaté cette année dans notre faculté. Les motifs qu’ils avancent, c’est le nombre pléthorique, le même nombre parqué dans les plages, dans les boîtes de nuit, dans les restaurants, dans les transports publics.
On oublie cela et on nous demande, nous étudiants, des intellectuels et futurs cadres de demain, de ne pas faire une reprise globale, comme si on n’est pas conscients de la situation et qu’on n’est pas assez responsables de pouvoir respecter les mesures barrières’’, confie à E-média, Pape Nalla Dièye, étudiant en Master 1 au Département d’histoire. Les étudiants, qui dénoncent une discrimination, soulignent que les conditions d’une reprise graduelle ne sont pas réunies.
"On nous demande de faire les cours en ligne, alors que la majeure partie des étudiants ne sont pas boursiers, habitent dans les coins les plus reculés du Sénégal où l’accès à l’Internet fait défaut", appuie leur porte-parole. Avant de poursuivre : "Notre plateforme est prête à aller jusqu’au bout, en bloquant le système, si toutefois il n’y a pas une reprise globale ici (à la FLSH). Parce que nous n’accepterons pas d’être des cobayes. C’est notre avenir qui est en jeu", rapporte le même site.