Le PSG, si supérieur en infériorité
Mené au score et réduit à 10, le PSG est pourtant logiquement venu à bout d'un OM beaucoup trop timoré au Vélodrome (1-2). Paris revient à la hauteur de Monaco.
Mois après mois, la différence se creuse inexorablement entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, vainqueur dimanche au Vélodrome (1-2) pour le choc de la 9e journée de Ligue 1. Il y a un an, les Parisiens s'étaient présentés à dix contre onze, plus leur attaquant hors catégorie Ibrahimovic, pour aller chercher le nul à Marseille (2-2).
Cette année, les hommes de Laurent Blanc se sont débrouillés à dix, y compris leur star suédoise, pour renverser l'OM. En expulsant Thiago Motta pour une faute sur Mathieu Valbuena dans la surface de réparation, Clément Turpin avait créé les conditions parfaites pour un succès phocéen (31e). Mais après l’ouverture du score d’André Ayew, les Marseillais, plus saignants jusqu'alors, ont regardé les Parisiens revenir dans le match et prendre l'avantage sur deux buts de Maxwell (45e) et Ibra, sur penalty (66e).
Match haché et pauvre en occasions
Très mal entrés dans leur match, les Parisiens ont finalement été réveillés par la décision de M.Turpin, vécue comme une injustice. Surpris par la promptitude de Valbuena, le milieu de terrain italo-brésilien s'est vu subtiliser le ballon et a tiré dans le pied du meneur de jeu marseillais. Faute, penalty. Mais pas d'annihilation d'action de but ou de geste excessivement violent pour justifier le carton rouge. Ce sentiment a nourri la révolte du PSG, menaçant par Ibrahimovic (41e) avant l'égalisation de Maxwell, en position d'avant-centre pour reprendre de la tête un centre de Van der Wiel. Impérial devant Ibra quelques instants plus tôt, Steve Mandanda s'est alors révélé trop court dans sa sortie. Avant ce but parisien, le gardien marseillais n'avait pas eu l'occasion de se chauffer les gants, contrairement à Salvatore Sirigu, décisif devant Valbuena (12e, 21e) et Jordan Ayew (21e). Après, Mandanda n'a pas eu non plus l'occasion de se rattraper.
Dans un match haché et pauvre en occasions, les Parisiens n'ont trouvé le cadre qu'à trois reprises. Dont le penalty transformé par Zlatan Ibrahimovic, pour une faute discutée et évitable d'André Ayew sur Marquinhos (65e). Le spectacle a continué avec deux avertissements pour Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, chacun son tour jugé trop lent au moment de quitter le terrain de jeu (et donc coupable de gain de temps). Surprenant mais insuffisant pour perturber le rapport de forces instauré entre le PSG et l'OM.
EUROSPORT.FR