Longtemps bousculé, le PSG a su passer en force à Anderlecht grâce à la MCN

Sur courant alternatif, le PSG a été longtemps chahuté par Anderlecht avant de s'en remettre à son trio d'attaque, auteur de trois des quatre buts de la soirée.
Le PSG a été réaliste
Ce qui a manqué à Anderlecht, le PSG l'avait. Il n'aura fallu qu'une seule occasion pour s'en rendre compte : au terme d'un une-deux entre Mbappé et Verratti, l'Italien, auteur d'une très bonne prestation, glissait le ballon en profondeur pour son coéquipier. Le Français fusillait Sels d'une frappe croisée (0-1, 3e), jetant un froid dans le stade Constant Vanden Stock. Puis... plus rien, ou presque. Des ratés de Mbappé et Neymar après un ballon gentiment offert par Dendoncker (23e), avant un second but, sorti de nulle part et clôturant la première période sans saveur du PSG. Sur une frappe de Neymar à l'entrée de la surface, Sels repoussait le cuir sur Mbappé qui remisait pour Cavani au second poteau. L'Uruguayen, peu en réussite sur l'ensemble du match, n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (0-2, 44e). Le minimum syndical, certes, mais l'essentiel était assuré au moment de regagner les vestiaires.
Les Belges ont payé leur intensité
Ce qui devait arriver arriva... Lors du deuxième acte, Anderlecht, qui avait énormément donné en première période, a montré davantage de difficultés dans le pressing. Logiquement, les actions parisiennes se sont succédées : Neymar, sur un centre d'Alves, frôlait le cadre d'une reprise de la tête (52e) avant que Cavani ne rate complétement son piqué sur une passe lumineuse de Verratti (58e). Finalement, Neymar corsait l'addition sur coup-franc (0-3, 66e), imité par Di Maria en toute fin de match après un ballon perdu dans l'axe par Anderlecht (0-4, 87e). L'équipe belge, qui payait l'intensité mise lors de la première période, manquait également de lucidité dans ses actions offensives, à l'image du raté de Onyekuru, qui trouvait la barre à bout portant (78e). Si le score paraît sévère au regard de la prestation d'Anderlecht, le PSG a profité de la baisse de régime de son adversaire pour soigner une nouvelle fois son goal-average et remporter une troisième victoire de rang. Les hommes d'Unai Emery sont plus que jamais leaders du groupe B, avec 9 points, devant le Bayern, deuxième avec six points.
Eden Hazard a sauvé Chelsea face à l'AS Roma
C'est une sorte d'habitude pour lui cette saison : lors des très gros matches de son équipe, Antonio Conte n'hésite pas à retirer un attaquant pour densifier son milieu de terrain. Cela était le cas par exemple sur le terrain de l'Atlético Madrid en C1 ou face à Manchester City et Tottenham en Championnat. Bis repetita ce mercredi soir devant la Roma. David Luiz était positionné en milieu défensif tandis que le duo Hazard - Morata devait porter l'attaque des Londoniens. Résultat, face à une AS Roma entreprenante, ce sont bien les coéquipiers de Nainggolan qui prenaient les choses en main avec un pressing haut et une volonté de jouer au ballon. À laisser le cuir à son adversaire, Chelsea en était presque décevant. Pourtant, son réalisme allait donner raison à Conte. Dès la 11e minute, David Luiz ouvrait le score d'une splendide frappe enroulée de l'extérieur de la surface (1-0, 11e). Chanceux alors qu'il voulait servir Morata en profondeur, le Brésilien voyait Juan lui remettre involontairement le ballon dans l'axe. Si précis à longue distance, David Luiz ne se faisait pas prier. Un premier coup de massue sur les têtes romaines, avant un second à huit minutes du repos. Bien lancé par Hazard, Morata armait sa frappe. Contré par Fazio, l'Espagnol voyait sa tentative atterrir dans les pieds d'Eden Hazard, au second poteau, qui n'en demandait pas tant (2-0, 37e). Vous l'avez compris : sans pratiquer un football très alléchant devant leur public, les Blues étaient pourtant confortablement en tête.
Le but exceptionnel d'Edin Dzeko
Rome n'était pas payé de ses efforts. Après avoir effacé trop facilement Christensen et Azpilicueta, le très remuant Perotti tirait au-dessus (8e), Nainggolan, après un oubli d'Alonso, butait sur Courtois, auteur d'une belle parade (31e). À 0-2, Gonalons et consorts étaient enfin récompensés trois minutes après le but de Hazard. Dans un rush en solo sur la gauche, Kolarov, ex de Manchester City, se rappelait aux bons souvenirs de la Premier League pour ajuster Courtois d'une frappe du gauche légèrement déviée par Christensen (2-1, 40e). L'espoir était de retour. Après le repos, Chelsea revenait (enfin) avec de meilleures intentions, surtout dans le jeu. Conte sortait rapidement Luiz pour faire entrer Pedro et ainsi passer dans le traditionnel 3-4-3. Plus de mouvements, mais toujours autant de difficultés à perturber les Romains sur attaque placée. La Louve y croyait et égalisait d'une reprise de volée extraordinaire d'Edin Dzeko (2-2, 64e). Nommé dans la liste des 30 pour le Ballon d'Or France Football 2017, le Bosnien voyait Fazio le servir parfaitement en profondeur. Sa grande taille et son équilibre parfait l'aidaient alors à scotcher Christensen et Courtois. Sublime. Tout était à refaire.
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Résultats Mardi Groupe E Spartak Moscou - FC Séville 5-1 Maribor - Liverpool 0-7 Groupe F Feyenoord - Shakhtar 1-2 Manchester City - Naples 2-1 Groupe G Monaco - Besiktas 1-2 RB Leipzig - FC Porto 3-2 Groupe H Real Madrid - Tottenham 1-1 APOEL - Dortmund 1-1 Hier Poule A CSKA Moscou - Bale 0-2 Benfica - Manchester United 0-1 Poule B Anderlecht - PSG 0-4 Bayern - Celtic 3-0 Poule C Chelsea - AS Rome 3-3 Qarabag - Atlético Madrid 0-0 Poule D Barcelone - Olympiakos 3-1 Juventus - Sporting 2-1 |
(lequipe.fr)