Lille ne décolle pas
Le LOSC a concédé mardi à Valence une deuxième défaite en deux matches (2-0), tandis que le BATE Borisov a encore créé la surprise face au Bayern Munich (3-1). Le LOSC reste bon dernier de son groupe.
Les matches se suivent et se ressemblent pour Lille. Les (mauvais) résultats aussi. Après s'être incliné vendredi à Rennes (0-2), sans avoir vraiment donné l'impression d'être dominé, le LOSC a encore chuté mardi à Valence (0-2), non sans démériter. Si en ouverture, les Nordistes avaient complètement manqué leur rencontre (NDLR, battus 3-1 par le BATE Borisov), ce n'est pas le cas à Mestalla où ils se sont encore procuré plusieurs occasions franches. Mais comme en Bretagne, les hommes de Rudi Garcia n'ont pas réussi à les concrétiser. Dans le même temps, leur défense a de nouveau cédé à deux reprises. Conséquence : avec déjà deux défaites, les Dogues restent scotchés à la dernier place du groupe F. Mais Borisov ayant encore créé la surprise face au Bayern Munich (3-1), les Lillois, à seulement trois points de la deuxième place, peuvent toujours croire à la qualification.
Il faudra néanmoins montrer autre chose offensivement pour espérer aller plus loin dans la compétition. Car cela commence sérieusement à devenir problématique devant. En optant pour Nolan Roux en pointe, Rudi Garcia espérait lui redonner confiance. Seulement l'ancien attaquant de Brest a été transparent. Joueur le plus dangereux surtout en première période, Dimitri Payet aurait pu endosser le rôle de sauveur mais par deux fois, il n'a pas fait le bon choix (36e et 42e). Et comme Florent Balmont l'a imité (35e), cela n'a pas arrangé les affaires du LOSC, qui a été puni peu avant la pause. Sur une action presque anodine au milieu de terrain, la défense nordiste jusque-là solide a été totalement prise à défaut par une combinaison plein axe entre Soldado et Jonas (38e). Il n'en fallait pas plus pour voir toute l'équipe baisser les bras.
Debuchy expulsé
En seconde période en effet, rien ou presque n'est venu troubler la quiétude valencienne. A l'exception de quelques incursions du jeune Mendes, l'un des rares Lillois à proposer quelque chose, le match s'est doucement transformé en séance d'entraînement grandeur nature pour les Espagnols, que seul Mathieu Debuchy a interrompu en recevant un deuxième carton jaune, synonyme d'expulsion (86e). Peu avant, Jonas avait signé le doublé en trompant malgré lui Landreau, d'un centre-tir chanceux (74e). Soldado également aurait pu corser la note si sa tête, sur un service parfait de Feghouli, avait trouvé le cadre (65e). Très en jambes bien que maladroit devant le but (8e), l'ancien Grenoblois a rendu une copie encourageante. Difficile d'en dire autant pour Lille, qui ne brisera donc la malédiction des clubs français à Valence, toujours battus depuis 1993. Mais c'est bien le cadet de leurs soucis en ce moment.
Groupe G : Le Barça seul au monde
Alors qu'il avait difficilement débuté sa campagne européenne contre le Spartak Moscou (3-2), le Barça a parfaitement négocié son deuxième match de poule contre le Benfica (2-0). S'il n'a pas marqué, Lionel Messi s'est montré décisif en offrant les deux buts de son équipe. Le premier à Alexis Sanchez (6e), le second à Cesc Fabregas, où il a attiré quatre défenseurs à lui avant de glisser un cadeau à l'ancien Gunner (56e). Le Barça a néanmoins perdu Carles Puyol, qui revenait de blessure. Sur un corner, le défenseur est mal retombé sur son bras. Plus de peur que de mal pour l'international espagnol qui s'est luxé le coude gauche. Après ce succès, Barcelone est seul en tête de la poule avec six points, deux unités devant le Celtic Glasgow, qui a battu (3-2) le Spartak plus tôt dans la journée.
Groupe E : Chelsea gère, pas la Juve
Deux semaines après son match nul contre Chelsea (2-2), la Juve a de nouveau partagé les points en Ligue des champions contre le Chakhtior Donetsk (1-1). Les Turinois ont été menés au score par les Ukrainiens dès la 23e minute sur une erreur de Bonucci, passif devant Willian, mais le défenseur italien s'est rattrapé et a égalisé deux minutes plus tard (25e). Dans un stade qui sonnait creux, les Turinois n'ont pas réussi à marquer le deuxième but et se retrouvent troisièmes du groupe.
L'Équipe.fr