Les acteurs s’unissent pour assainir leur secteur
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A Mbour, le secteur de l’immobilier est gangrené par l’amateurisme et beaucoup d’autres problèmes liés à la vérification de l’authenticité des documents et même à l’obtention de ces titres de propriété. C’est ce qui est l’origine de la naissance d’une union des acteurs de l’immobilier dans la Petite Côte, pour trouver les voies et moyens pour assainir leur secteur et participer à la relance du tourisme.
‘’En réalité, les difficultés auxquelles nous sommes confrontées, c'est d’abord l'assainissement du secteur. On a beaucoup d'amateurs et de non-professionnels, depuis qu'on a libéralisé le secteur. Maintenant, il y a beaucoup de problèmes qui sont dus, des fois, aux doubles emplois au niveau des mairies. Il y a beaucoup des contraintes qui nous poussent, nous nationaux, à nous mobiliser pour trouver des solutions assez positives, pour une participation inclusive dans le cadre de la réglementation des programmes fonciers en vigueur, avec le régime fiscal de notre pays’’.
Ce sont les propos de Babacar Lam, Président du GIE Patronal de l’immobilier dans la Petite Côte, qui se prononçait lors d’un atelier organisé par sa structure, en partenariat avec la Sapco, dans le cadre de son plan d’action pour assainir le secteur.
Dans cette même dynamique, M. Lam a exprimé sa joie de voir ‘’se regrouper au moins 32 agents immobiliers qui sont des chefs de cabinet qui se retrouvent au sein d'un GIE patronal en vue de créer un partenariat, une synergie forte pour que, demain, avec même la diaspora, (ils) puissent réaliser (leurs) programmes, investir sur leurs terres, pour développer leur économie et donner de la valeur ajoutée à l’économie’’. Il ajoute : ‘’Aujourd’hui, c'est un GIE patronal qui regroupe des chefs d'agence. Nous sommes les acteurs du département et nous souhaitons l'élargir pour participer à notre économie, parce que, aujourd'hui, tous les pays développés, c'est à travers leurs acteurs, à travers des innovations, des partenariats publics privés’’.
Dans la foulée, il explique : ‘’On nous a conscientisés sur la valeur ajoutée. Donc, nous implorons l'Etat. Si on a invité Bamba Ndiaye, qui est un expert fiscaliste, c'est pour savoir quelles sont les solutions que l'Etat peut nous apporter, quelles sont les possibilités d'appui. Dès lors, nous attendons sa participation pour l'investissement national. Nous avons le schéma, mais nous attendons beaucoup de l'Etat sur l'assainissement du secteur, sur des décrets, des réformes qui puissent pérenniser le secteur.’’
IDRISSA AMINATA NIANG