Publié le 3 Feb 2014 - 10:03
MODOU LO AU LENDEMAIN DE SA VICTOIRE SUR EUMEU SÈNE

‘’Je reste le champion ''kolo kolo''’’ 

 

 

Il a fallu batailler dur pour décrocher Modou Lô hier. En effet, le lutteur a été pratiquement assailli par une cohorte de fans venus de partout. Il a fallu attendre plus de 7 tours d'horloge pour mettre la main sur lui, au lendemain de sa victoire sur Eumeu Sène. Il est revenu sur le combat, ainsi que sur d’autres aspects de ce jour mémorable pour lui. Entretien

 

 

 

Comment vous êtes-vous réveillé au lendemain de votre victoire sur Eumeu Sène ?

Je peux dire qu'hier, je n’ai pas dormi plus de trois heures. Je me suis couché très tard. Il me fallait régler certaines choses et voilà ; mais là je rends vraiment grâce à Dieu.

 

Selon les informations que nous avons reçues, vous êtes allé voir Luc Nicolai au lendemain de votre victoire, pourquoi ?

En fait, j’avais décidé que j’irais le voir juste après le combat ; c’est ce que je voulais faire, mais depuis lors, je n’ai pas pu, parce que je fais des va-et-vient entre mon fief de l’Unité 10 et Nord Foire, pour saluer les nombreuses personnes qui ont fait le déplacement pour venir me voir. Depuis ce matin (samedi), je n’ai pas de répit, je valse de gauche à droite sans arrêt. C’est après le combat qu’on est le plus fatigué. Je ne suis pas encore parti voir Luc Nicolai, mais j’irai bientôt.

 

Quels sont vos sentiments après cette victoire sur Eumeu Sène ?

Tout ce que je peux dire, c’est qu'Eumeu Sène est un grand champion, mais moi aussi. Je ne pense pas être un petit lutteur, vu le niveau que j’ai atteint. Nous sommes deux lutteurs qui avaient un contrat. C’est un combat qui a trop duré avec tous les problèmes qu’il y a eus, finalement j’ai gagné. Je ne peux que rendre grâce à Dieu et encourager Eumeu Sène, en lui disant que c’est cela la loi du sport.

 

Est-ce que vous l’avez appelé ?

Non pas encore. Aller le voir chez lui ne me pose pas de problème, je suis prêt à le faire.

 

Quand vous avez quitté votre maison pour rallier le stade le jour du combat, vous aviez beaucoup de pression. N'est ce pas?

Je n’ai pas eu de pression. Quelqu’un qui a de la pression, on le remarque tout de suite, et ceux qui m’ont vu arriver au stade savent que je n’avais aucune pression. Certes, je n’ai pas trop duré dans l’arène, mais j’y ai quand même acquis un minimum d’expérience. Et Dieu a fait que mes combats ne sont jamais de petits évènements. Même quand les gens s’inquiètent, je les rassure en leur disant que j’ai eu des jours plus grands que celui-là, donc je ne peux plus avoir de pression

 

On vous a vu très provocateur, vous cherchiez toujours à perturber votre adversaire, à aller le retrouver dans son coin mystique. Vous avez même failli vous battre dans l’enceinte. Expliquez-nous un peu ?

Dans l’enceinte, s’il y a eu provocation, c’est lui qui m’a provoqué. Je voulais faire un cercle autour de lui, il pouvait sortir de l’enceinte pour m’empêcher d’y arriver, mais pas arracher ce que j’avais entre les mains. C’est lui qui m’a cherché, je ne lui ai rien dit et il ne m’a rien dit.

 

Pourquoi avez-vous attendu qu’il arrive pour sortir de votre véhicule ?

Quand je suis arrivé au stade, il n’y avait pratiquement pas grand monde. Donc, je suis resté tranquillement dans ma voiture.

 

Pourquoi être venu aussi tôt au stade ?

Je voulais juste venir très tôt et faire ce que j’avais à faire.

 

Votre adversaire est allé à la prière du vendredi à la mosquée, alors que vous, vous étiez déjà au stade ?

Non, l’heure de la prière ne m’a pas trouvé au stade. J’ai attendu la fin de la prière pour sortir de chez moi. Nous sommes tous des musulmans. Peut-être qu’il a trouvé l’utilité d’y aller, mais qu’on se dise la vérité : aller à la mosquée dans ces conditions, on risque de perturber la prière des gens. Et au lieu d’avoir les bonnes grâces du Bon Dieu, on peut récolter des péchés avec cela. On ne peut pas retenir les supporters et les empêcher de nous suivre là où on veut aller. Je pense qu’il fallait rester à la maison pour ne pas gâcher la prière des gens, avec tout le bruit qu’il y avait autour de nous. Mais je ne le juge pas.

 

Vous n’étiez pas à la mosquée, vos supporters non plus, puisqu’ils étaient occupés à vous supporter. Ce qui a fait réagir l’imam de la mosquée qui, dans son sermon, a décrié cela.

Ce sont des rumeurs.

 

Et votre combat qui a eu lieu un vendredi, cela ne vous a-t-il pas dérangé ?

Pas du tout. Ce qui me lie au promoteur, c’est qu’il me donne mon avance et me dise : tu dois lutter à telle date. Le jour m’importe peu, cela ne concerne que le promoteur. J’ai lutté un lundi, je n’ai pas de problème avec les jours.

 

L’on dit aussi que mystiquement, vous avez renversé les choses. C’est Eumeu qui devait gagner, est-ce vrai ?

(Rires) C’est vous qui avez vu cela. Moi pas. Ce que les gens racontent, soi-disant que Eumeu est venu en forme et qu’après, il avait complètement changé, ce n’est pas mon avis. Sa chorégraphie a été à l’image même de la façon dont il a lutté. Si vous avez le sens de l’observation, vous savez que ce combat n’avait rien de mystique.

 

Il se dit que vous êtes venu tôt pour miner tout le stade ?

Retenez que j’ai fait ce que j’avais l’habitude de faire, comme lors de mes derniers combats. Je viens tôt au stade d’habitude. Même si pour ce combat, je suis venu beaucoup plus tôt, cela n’a rien changé à mes habitudes.

 

Les rumeurs disent aussi que vous êtes restés les trois jours d’avant combat hors de Dakar, pourquoi ?

Je vous l’ai dit tout à l’heure, il ne faut pas trop prendre en compte les rumeurs. J’étais ici, même s'il m’arrivait en cas de besoin de sortir pour régler certains détails.

 

Pour en revenir au combat, au coup de sifflet de l’arbitre, qu’est-ce que vous auriez aimé faire à votre adversaire ?

Comme je le dis toujours, la lutte est mon métier. J’ai tout arrêté pour me consacrer à cela. Donc quand je viens au stade, je viens avec tout ce qui peut m’aider à vaincre mon adversaire. Et en plus de cela, je n’ai peur de rien. Et devant n’importe quel adversaire je me dis toujours dans ma tête que je vais le terrasser et rentrer chez moi.

 

Avant le combat, beaucoup voyaient Eumeu Sène comme le favori. Au premier accrochage, qu’est-ce que vous avez senti ?

Les gens font l’amalgame entre la force et la masse. Pour certains, quand une personne est costaude, c’est qu’il a beaucoup de force, alors que ce n’est pas toujours le cas. Il y a des gens qui sont naturellement costaud. Ils sont nés comme cela et ce ne sont pas les effets des entraînements qui ont fait cela. Donc, une fois qu’il y a un corps à corps, on sent tout de suite si l’adversaire est fort ou pas. Je ne suis pas costaud, mais je m’entraîne comme il le faut. Eumeu a de la force certes, mais moi, je ne vois que ma force. Quand je vais au stade, je ne prends même pas en compte les forces de mon adversaire. Je viens avec mes forces et dans ma tête, je suis plus fort physiquement que tout lutteur que j’aurai en face de moi.

 

Entre Eumeu et vous, qui est le plus fort selon vous ?

Je ne peux en juger, seuls les observateurs vous le diront. Eumeu est un bon lutteur qui a de la force. Retenez juste que j’ai toujours eu l’esprit tranquille par rapport à lui. Je ne prends jamais un lutteur en doutant de mes capacités à le battre.

 

Vous avez déjoué toutes les tactiques d’Eumeu, alors que d’aucuns disaient que vous n’étiez pas technique comparé à votre adversaire ?

Eumeu nous a devancés dans les ‘’mbàppàt’’. Quand je le suivais, je ne pensais même pas qu’un jour j’allais faire de la lutte. Mais je peux affirmer que ce que j’ai fait en ‘’mbàppàtt’’, je n’ai pas encore fait la moitié en lutte avec frappe.

 

Cela fait longtemps qu’on n’a pas vu un Modou Lô aussi technique et aussi entreprenant ?

Comme j’ai eu à le dire, un combat, c’est deux personnes qui le font. Je disais souvent à mes amis, bien avant même que ce combat soit ficelé, qu’un combat entre Eumeu Sène et moi serait intéressant, parce que c’est un bon lutteur qui se donne. Dans un combat de lutte, il faut qu’il y ait quelqu’un qui entreprend et un autre qui fait tout pour déjouer toutes les clés pour que cela soit agréable à suivre et qu’il y ait un vainqueur à la fin. Plus l’adversaire est futé, mieux je montre mes capacités techniques. Mais un adversaire qui reste statique est difficile à manœuvrer. 

 

On a vu Eumeu Sène prendre votre jambe à plusieurs reprises, sans pouvoir arriver à quelque chose, comment expliquez-vous cela ? 

Je suis très fort des jambes. Avant, je ne luttais qu’avec les jambes. Mon entraîneur a fini par me l’interdire, en m’apprenant à attaquer mes adversaires.

 

Dans la presse, on a vu le coach d’Eumeu Sène dire qu’à un moment donné, son poulain ne sentait plus ses bras, qu’est ce qui s’est passé ?

Est-ce que son coach était dans ses bras pour faire une telle affirmation ? Il faut qu’on se dise la vérité.

 

Il se dit aussi que vous avez tout fait pour faire durer le combat ; vous l’aviez dit à votre manager ?

Ce n’est pas vrai. Comme tout le monde, je pensais que dès le coup de sifflet de l’arbitre, Eumeu allait se ruer sur moi pour m’attaquer. S’il l’avait fait, il allait me trouver là, prêt à l’accueillir.

 

Le fait que l’on vous considère à chaque fois comme l’outsider vous rend-il plus fort ?

J’en ai l’habitude maintenant. Pratiquement, dans tous les combats que j’ai eu à disputer, c’est le même scénario : on ne m’a jamais donné le rôle du favori. Les gens disent toujours que si l’adversaire m’attrape, c’est fini. Que le Bon Dieu continue à m’assister. Je suis petit, pas aussi costaud qu’eux et je m’en sors. Ce sont les lourds qui ont un problème avec moi. Une chose est sûre : si je suis physiquement plus fort qu’un lutteur, je le lui montre et lui impose ma force, mais je ne ferai pas attention à lui en faisant trop de calcul.

 

Lorsque l’arbitre vous a donné un avertissement, on vous a vu lui parler, est-ce parce que vous n’étiez pas d’accord ?

Pour dire vrai, je ne suis pas d’accord avec les avertissements qu’on m’a donnés. Je ne suis jamais sorti délibérément des sacs de délimitation. C’était une action qui s’est terminée derrière les sacs, donc l’avertissement n’avait pas lieu d’être. L’autre avertissement, c’était aussi une sortie hors des sacs, et c’est Eumeu qui m’a frappé, alors que l’arbitre avait déjà sifflé. Quand l’arbitre m’a donné cet avertissement, je suis allé vers lui pour lui demander s’il n’avait pas fait d’erreur, parce que c’est mon adversaire qui avait frappé. Mais j’ai compris une chose, l’arbitre est maître du terrain et nous sommes obligés d’accepter ses décisions. 

 

Pourquoi vous avez plus travaillé les contacts que la musculation ?

J’ai arrêté la musculation le jour du Gamou. Pourtant j'avais l'habitude de faire de la musculation jusqu’à 5 jours de mes combats. Mais les contacts étaient tellement durs que je ne pouvais pas les additionner avec autre chose.

 

Votre adversaire vous a traité de champion ''kolo kolo'', lors de vos face-à-face. Était-ce une raison de plus pour vous de lui montrer de quoi vous étiez capable ?

Je vous jure que j’ai lutté sans prendre en compte tout ce qui a été dit avant le combat. Je suis venu lutter pour gagner, mais sans haine, ni esprit revanchard. C’était juste des paroles dites pour chauffer l’ambiance.

 

Contre Gris Bordeaux, votre médecin avait dit que vous étiez malade. Cette fois aussi, il a dit que vous étiez un  peu grippé. Pourquoi prendre le risque de lutter en n'étant pas bien portant ?

Ce n’est rien pour moi. Nous avons l’habitude de cela. Ce sont de petites maladies de rien du tout qui ne peuvent pas nous empêcher de faire ce que nous devons faire. Je ne voulais pour rien au monde que le combat soit encore renvoyé à cause de moi. Dans l’histoire de la lutte, il se dit que ce combat est le plus long jamais organisé, il fallait en finir.

 

Quand vous avez envoyé Eumeu Sène chez Ardo, psychologiquement, qu’est-ce que cela vous a fait ?

C’est quand je suis entré au stade que je me suis dit que dans tous les cas, j'allais le battre. Si on opte pour la technique, je vais le battre, pour la bagarre aussi. C’est avec cet état d’esprit que je suis venu. L’amener chez Ardo, ce n’est pas grand-chose à mes yeux. Ce qui m’importait le plus, c’était la victoire.

 

Vous dites que votre objectif était de battre Eumeu, mais qu’est-ce que cela vous fait de battre le lutteur qui a battu celui qui avait pris le dessus sur vous ?

C’est la lutte qui est ainsi faite ; je dirais même le sport en général est fait comme cela. Tout peut arriver.

 

Mais Eumeu avait déclaré être l’empereur pour avoir battu l’actuel roi des arènes. Vous, vous avez battu l’empereur ; donc vous vous autoproclamez qui ou quoi ? 

Je reste le champion ''kolo kolo''.

 

On parle de votre combat contre Tapha Tine, vous le souhaitez aussi ou préférez-vous attendre l’issue du combat Balla Gaye 2/Bombardier pour votre prochain adversaire ?

Actuellement, je préfère me reposer un peu.

 

Mais pensez-vous avoir un autre combat, avant la fin de la saison ?

C’est tout ce que je souhaite. Parce que l’année dernière, j’ai fait une année blanche. Cette année, j’ai lutté en début de saison, je dois pouvoir lutter avant la fermeture de la saison.

 

Après votre victoire, Malick Niang a fait une caravane pour fêter avec vous, ainsi que des lutteurs comme Garga Mbossé, alors que vous n’êtes pas dans la même écurie ?

Comme vous l’avez vu, tous les lutteurs de Pikine sont unis, ainsi que ceux de Guédiawaye et des autres localités. Les lutteurs que vous avez cités, on a eu à s’entraîner ensemble. Garga a été dans la même écurie que moi pendant des années. Malick Niang, on partage la même salle. La lutte est aujourd’hui à l’image des navétanes, c’est une affaire de quartier. On se soutient mutuellement.

 

Est-ce que vous pensez au titre de roi des arènes ?

C’est comme si vous disiez que la mer a de l’eau. Chacun dans le domaine où il évolue aspire à être le meilleur un jour, être au sommet. C’est tout ce que l’on souhaite.

Quand vous avez vu Balla Gaye 2 faire une analyse technique avant le combat, qu’est-ce que cela vous a fait ?

Cela ne m’a même pas trouvé ici, j’ai eu des échos. Mais chacun a un regard sur le combat, chacun aussi peut faire un pronostic. Si vous m’aviez demandé de vous faire une analyse d’un combat, je l’aurais fait sans problème. Même ses combats à lui, je les ai suivis, je connais sa manière de lutter. Il n’a donné que son avis.

 

Vous avez dit que vous pouvez donner un pronostic sur les combats de Balla Gaye 2, comment analysez-vous son combat contre Bombardier ?

Pour le moment, on ne peut pas se prononcer sur cela, puisque le combat n’est pas encore arrivé ; il reste encore des mois. Il faut attendre qu’il reste un mois ou quelques jours, après avoir observé les entraînements des deux lutteurs, pour pouvoir faire une analyse.

 

Vous aviez dit avoir dépensé beaucoup de millions sur le plan mystique une première fois, le combat a été reporté. Parlez-nous un peu des difficultés financières auxquelles vous avez fait face ?

C’était difficile, puisqu’on n’a pas eu de rallonge après le report. La préparation d’un combat est difficile et demande beaucoup d’investissements, sur le plan mystique, alimentaire, voyage et beaucoup d’autres aspects. C’est souvent incompréhensible pour certains de voir que j’ai un cachet de plusieurs millions et que je me plaigne de problème d’argent. Même nos proches vident leurs comptes pour nous venir en aide. Cela a été très difficile.

 

Il y a eu quelques bisbilles entre vous et le promoteur, les malentendus se sont-ils dissipés ?

On travaille ensemble et parfois on ne peut rien contre les malentendus, cela arrive entre proches, entre amis. Mais cela finit par se régler. Il y avait des problèmes entre nous, mais pour moi, cela fait maintenant partie du passé.  

 

Quel message avez-vous pour Eumeu Sène ?

Je tiens à l’encourager. Je n’ai aucun problème avec lui. Je le respecte beaucoup pour son travail. C’est vrai que beaucoup de chose se sont dites et ce n’est pas évident de se faire accuser de certaines choses que l’on n’a pas faites. Je lui pardonne pour tout et lui demande de me pardonner. Ce n’était qu’un adversaire d’un soir, c’est un champion et je prie pour lui.

 

Vous aviez dit que vous n’aviez besoin que des conseils de Yékini. Êtes-vous toujours dans les mêmes dispositions ?

Yékini est mon grand et je le répète, je n’ai besoin que de ses conseils. Pour ce combat, il a eu à me conseiller. Il m’a dit de ne prendre en compte que ce qui se passe dans les signatures de contrats, de venir au stade avec sérénité, discipline. Je le supporte et prie pour qu’il batte tous ses futurs adversaires, c’est mon idole.

 

Rocky Balboa, êtes-vous prêt à lutter contre lui ?

Ce lutteur, je ne le connais pas et je ne l’ai jamais vu lutter ; ce n’est que sur le net que j’ai vu ses images. Mais retenez une chose : si on me paie un bon cachet, je suis même prêt à lutter contre Yawu Dial.

 

KHADY FAYE

 

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