« La moindre des choses est d’entendre Abdoulaye Wade »
Le Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, réagissant sur la suggestion du cinéaste Moussa Sène Absa d’entendre l’ancien président de la république, Me Abdoulaye Wade, estime sur les ondes de la Rfm que « la moindre des choses est l’entendre pour éclairer sur l’opinion ».
Le Secrétaire général du Ps est favorable à l’audition de l’ancien président de la république. Selon Ousmane Tanor Dieng, à travers l’audition de ses proches collaborateurs, Abdoulaye Wade s’est invité dans le débat. « La moindre des choses est d’étendre Abdoulaye Wade doit, d’abord, parce qu’on tourne le dos à l’impunité et ensuite le principe de la reddition des comptes est sacro saint», soutient-il.
« Tous ceux qui ont été entendus par la justice disent que c’est Abdoulaye Wade qui les a enrichis. Ce qui veut dire que sa responsabilité est engagée et par ricochet, il s’invite dans le débat. Ce serait dans son intérêt de venir répondre à ces accusations pour éclairer l’opinion », estime Ousmane Tanor Dieng.
Réagissant sur la médiation pénale agitée par le ministre de la Bonne gouvernance Abdoul Latif Coulibaly dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis, Ousmane Tanor Dieng fait savoir qu’elle (médiation pénale) est prévue par nos textes. « Mais, il s’en presse d’ajouter, ce qui fait désordre, c’est d’en parler à la place publique. Ce que je suggère est qu’il n’ait moins de médiatisation de ces questions».
Par ailleurs, Ousmane Tanor Dieng dit ne pas croire au deal qui existe entre Macky Sall et Abdoulaye Wade par l’intermédiaire du président ivoirien Alassane Dramane Outtara.
Ferloo