Publié le 3 Aug 2023 - 06:33

PIT

 

‘’Le 31 juillet 2023, le PASTEF a été dissout et Monsieur Ousmane SONKO – son principal dirigeant – mis sous mandat de dépôt. Pris ou considérés en eux-mêmes, aucun de ces cas de figure n’était souhaitable dans le cheminement historique du Sénégal. Depuis, la spirale de la violence a repris, avec notamment, le 1er août 2023 des actes de vandalisme conduisant à des morts, notamment du fait d’une attaque terroriste contre un bus de transport en commun !’’, constate le Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT). Qui dénonce une ‘’barbarie sans nom’’.

La formation politique, membre de la majorité présidentielle, fait remarquer que le Sénégal traverse des moments difficiles qu’elle impute à Pastef. ‘’Tout bien considéré, les responsables de PASTEF n’ont-ils pas tout fait pour conduire à un tel dénouement ? Quel Sénégalais de bonne foi n’a été sidéré par les violences inouïes faites de saccages récurrents de biens publics et privés, de destructions d’édifices, de moyens de locomotion, de mise à sac d’infrastructures et de domiciles, de menaces et autres intimidations, sans oublier, par-dessus tout, de vies perdues dans des circonstances effroyables ? Bref, l’État a eu un choix cornélien à faire entre d’un côté, laisser prospérer la surenchère et l’instauration de la peur et, de l’autre, prendre des mesures radicales que le Sénégal croyait avoir dépassé depuis bien des décennies’’, indique-t-on dans la note parvenue à notre rédaction. Ainsi, le PIT considère que le Président de la République a pris les mesures qui s’imposaient.  

 

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