Farba Senghor recadré par la CENA
Six mois après les scrutins législatifs de juillet, l’ancien ministre Farba Senghor a peut-être digéré sa mésaventure d'alors. Dans une lettre adressée à la Commission électorale nationale autonome (CENA), le (ou ex) chargé de la propagande du Parti démocratique sénégalais (PDS) s'était plaint d'avoir été expulsé par les gendarmes préposés à la sécurité du bureau de vote de l’école El Hadji Baytir Sambe de Ngor ''malgré sa qualité de candidat qui l’autorise à superviser le déroulement du vote''.
''L'élément hors du commun'' accuse alors trois hommes de loi de ''l’avoir jeté dans la foule en lui demandant de s’occuper de lui (…) sur demande du représentant de la liste Bokk Gis-Gis''. En réponse à cette requête, la CENA a, dans son rapport sur le scrutin, ''porté à la connaissance de Farba Senghor qu’il n’est pas de sa compétence de donner des avis sur l’interprétation des textes''.
Ce rôle incombe à la CENA qui lui a ''précisé qu’à l’exception des membres nommés par arrêté de l’autorité administrative, aucune autre personne, quelle que soit sa qualité, n’est autorisée à stationner dans le bureau de vote''. De plus, ''la police des bureaux de vote est de la compétence exclusive du président du bureau et celle du lieu de vote est du ressort des forces de sécurité''.
Enquête