Situation Mali
Il est noté une série de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest francophone. Ce qui traduit une ‘’démocratie balbutiante’’, selon le secrétaire général du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, dans sa ‘’Questekki’’ de ce mardi. ‘’Le fond du problème est la course des pays industrialisés vers nos richesses minérales. En face, une classe politique peu cultivée et peu patriote. C’est un fait que la France, épaulée par les Nations Unies, intervienne militairement.
Elle a empêché la prise de Bamako en 2013 par les rebelles venus du Nord, certes. Mais depuis lors, le Nord échappe au contrôle de l’Etat malien, y compris la zone des trois frontières Mali-Burkina-Côte d’Ivoire. Le président Soumaila Cissé a été enlevé au nez et à la barbe d’IBK, le défunt président’’, rappelle M. Diallo. ‘’Dans ces circonstances, l’efficacité de la présence militaire de la France pour battre la rébellion est questionnée. Nous savons tous que l’objectif stratégique est la reprise de Kidal par Bamako. Sinon, c’est la partition de fait du Mali et faire de Kidal la future capitale d’un État Azawad qui irait du Mali au Niger, par exemple.
Les conséquences géostratégiques seront terribles, le chaos au Sahel’’, prédit MLD. Ce dernier salue la position du président de la transition malienne. ‘’Goita, patron des forces spéciales, qui décide de prendre le pouvoir pour changer de stratégie militaire, il faut le prendre au sérieux’’, écrit-il. ‘’L’Union européenne veut reprendre la main sur l’Afrique.
Aveuglée par son combat contre Mugabe en 2001 et 2002, elle a permis à la Chine de lancer les sommets Chine-Afrique. Ses décaissements sont compliqués, lents et peu productifs. Pourquoi elle ne s’engage pas dans la lutte contre les flux financiers illicites de plus 60 milliards d’euros qui quittent l’Afrique chaque année ?’’, se demande-t-il.