Karim s'agite et corse son dossier
Comme dans les sables mouvants, en tentant de se tirer d'affaires, Karim Wade a davantage apporter de l'eau au moulin des enquêteurs dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Eh bien ! La justice a comme qui dirait été bien inspiré d'interdire de sortie du territoire sénégalais le fils de l'ancien président de la République et compagnie.
Car figurez-vous que les gestes pour se sortir de pétrin et autres appels à son secours ont été captés, interceptés et soigneusement versés à son dossier qui sentait déjà mauvais. Il faut dire que les enquêteurs, on ne le soupçonnera jamais assez, disposent de moyens d'intervention très sophistiqués. Pensez bien que même si vous êtes ce que l'on nomme une ''Personne politiquement exposée'' dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, vos mouvements et coups de fil n'échappent pas à ceux qui sont préposés à débusquer les malintentionnés.
Et n'allez pas croire qu'en changeant de puce téléphonique, vous passerez entre les mailles, la technique de reconnaissance de voix vous perdra.
...Et ne veut point transiger
On peut facilement deviner que les représentations diplomatiques de bien puissants pays établis chez nous ne sont pas étrangères à cet espionnage, disons pour la bonne cause. C'est dire que le pouvoir a fini par se faire sa religion sur le réseau, et tout le réseau de Karim Wade. C'est riche de ces renseignements en off que l'ancien ministre du ciel et de la terre a été invité, par des canaux officieux, à transiger, pour restituer les sommes dues au Sénégal.
Mais selon nos informations, il ne serait pas dans les dispositions de le faire. Cela équivaudrait pour lui à reconnaître qu'il a détourné l'argent du contribuable. Rappelons que la somme en cause serait évaluée à ...1000 milliards F Cfa. C'est dire que ça risque fort de chauffer...
AVERTISSEMENT!
Il est strictement interdit aux sites d'information établis ou non au Sénégal de copier-coller les articles d' EnQuête+ sans autorisation express. Les contrevenants à cette interdiction feront l'objet de poursuites judiciaires immédiates.