Publié le 26 Nov 2018 - 09:42
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Près de 6000 cas enregistrés entre 2017 et 20118

 

5680. C’est le nombre de cas de violences basées sur le genre, entre 2017 et 2018. Ces chiffrent, qui peuvent donner froid dans le dos, sont très en deçà de la réalité. C’est ce qu’a laissé entendre Penda Seck Diouf, hier, à l’occasion de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Selon Mme Diouf, présidente du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes (Clvf), l’absence de statistiques exactes résulte de la caractéristique des violences. Celles-ci, explique-t-elle, se passent dans la sphère domestique et sont empreintes de silence. S’il est difficile d’avoir le nombre réel de cas, ce n’est pas le cas concernant la nature des violences.

D’après les statistiques avancées par la présidente du CLVF, 52% de cas se passent dans la sphère domestique, tandis les 70% résultent de coups et blessures volontaires (Cbv). 54% concernent les violences sexuelles ; il y a 24% de violences verbales. Toujours plus de la moitié se passe dans la sphère conjugale, avec un pic au niveau des CBV qui peuvent aller jusqu’à l’assassinat.

Ainsi, Penda Seck Diouf a profité de la journée pour lancer un appel en direction des autorités. Puisque, les organisations sont confrontées à un manque notoire de moyens pour mener plus efficacement leurs activités.

Selon les Nations unies, 35% des femmes dans le monde ont subi des violences physiques et /ou sexuelles de la part d’un partenaire intime ou d’une autre personne, à un moment de leur vie. 71% des victimes de traite humaine dans le monde sont des femmes et des filles. Et les ¾ sont exploitées sexuellement. Les mêmes chiffrent renseignent que, près de femmes et de filles sont mariées, avant leur 18ème anniversaire et plus de 200 millions ont subi des mutilations génitales.    

 

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