Publié le 15 Sep 2013 - 16:40
POLÉMIQUE SUR 47 HA À TIVAOUANE PEULH-NIAGUE

 L’Institut Mozdahir s'explique  

 

 

Face aux complaintes d'habitants de Tivaouane Peulh contre ce qu'ils considèrent comme l'accaparement de terres dans la zone par des promoteurs privés, dont l’Institut Mozdahir International, celui-ci a réagi dans un communiqué reçu à EnQuête. Selon le document signé du président de l’Institut, Chérif Mouhammad Aly Aïdara, ces terres lui ont été attribuées par les autorités pour ''l’installation du complexe éducatif et social dans la zone de Tivaouane Peulh-Niague''.

''Depuis plus de quinze ans, nous cherchons un terrain de quatre-vingt hectares pour installer le projet. Plusieurs endroits nous ont été proposés dans la région de Dakar et finalement les autorités ont décidé  de nous allouer 47 hectares, sous forme de bail, sur un titre foncier de 400 ha appartenant à l’État, après toutes les démarches légales’’, a expliqué Chérif Mouhammad Aly Aïdara. D’après le texte, le complexe est composé d’un ‘’institut islamique international, un collège, un hôpital et une mosquée et plusieurs infrastructures socio-éducatives destinées aux populations et entièrement financés par l’Institut Mozdahir et ses partenaires’’. Il ajoute que la première phase du projet ‘’déjà en cours d’exécution’’, nécessite 8 milliards de FCFA et la deuxième phase 12 milliards FCFA.

A en croire en outre l’institut Mozdahir International, le complexe de Tivaouane Peulh-Niague est ‘’un projet d’utilité publique’’. Il s’inscrirait dans la logique de la mission de l’institut Mozdahir International qui est ‘’d’œuvrer auprès des pouvoirs publics pour lutter contre l’ignorance, la pauvreté et la dégradation de l’environnement’’. A cet effet, dit le communiqué, Mozdahir a construit ''beaucoup d’écoles à Dara Djolof, à Kaolack, Kolda, Vélingara et a formé des centaines de jeunes sur les techniques de production agricoles performantes''.

‘’Nous ne voulons pas verser dans la polémique, mais nous tenons à faire cette mise au point, car nous œuvrons dans la droiture, la paix et le respect des lois et règlements au service de la société et de Dieu’’, a soutenu M. Aïdara

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