Le Sénégal donné en exemple par un ministre congolais

Pour une pérennisation de la paix et de la sécurité dans le continent, les Africains doivent prendre exemple sur le Sénégal. L’affirmation est du ministre congolais chargé de l ‘Aménagement du territoire, Jean Jacques Bouya.
Le ministre congolais en charge de l’Aménagement du Territoire et de la Délégation aux Grands Travaux a été l’invité du panel sur la ‘’Parole à un décideur politique’’. Dans le cadre du forum économique organisé par l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (APIX). Aujourd’hui, a souligné M. Jean Jacques Bouya, les pays de l’espace francophone, notamment africains, doivent aller vers le développement économique. La chose la plus importante pour arpenter ce chemin est, dit-il, la paix et la sécurité.
Sans ces deux notions, il est difficile de faire quelque chose. Cette paix, les pays africains doivent aller la chercher. Pourtant, ils ne doivent pas aller loin pour trouver une référence. L’exemple se trouve tout près. Le Sénégal, d’après M. Bouya, constitue le meilleur exemple pour aller à cette paix. Depuis son indépendance en 1960, ‘’le Sénégal n’a pas connu d’instabilité politique. 4 présidents ; Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et puis Macky Sall se sont succédé à la tête du pays, sans aucune instabilité politique. C’est ça que l’Afrique doit suivre’’, conseille, le ministre de la RDC. Selon ce dernier, la recherche de la paix doit être un leitmotiv pour les peuples africains. Car, poursuit-il, c’est ce qui va motiver davantage les investisseurs à venir investir en terre africaine.
L’expérience d’une instabilité politique, Jean Jacques Bouya l’a vécu dans son pays, qui depuis plusieurs années après les indépendances, a connu une crise politique. Suffisant pour que le ministre congolais déclare : ‘’Tout en Afrique doit tourner autour des institutions. Ces dernières ont été mises en place par des hommes. Aujourd’hui, que le monde évolue, les choses doivent évoluer’’. Avant d’ajouter : ‘’Nous ne devons pas rester figés. Il faut que la Francophonie pousse les Etats africains vers la mise en œuvre des institutions adaptées à leur peuple et adaptées à la modernité’’.