Acsif
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Lors de la Journée la mondiale de l’épargne, célébrée samedi dernier, l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) était à l’écoute des institutions d’épargne. En effet, elle a profité de cette occasion pour organiser un panel de sensibilisation médiatique sous le thème de ‘’L’épargne dans le contexte de la pandémie’’.
L’objectif est de développer chez les usagers des réflexes d’épargne. ‘’Les Sénégalais, dans leur culture, n’épargnent pas dans les institutions financières, alors que nous sommes dans un contexte de mondialisation, dans une époque de modernité où le cash, de plus en plus, va disparaitre.
Ils doivent être à niveau. Ils ne doivent pas être en reste par rapport à l’évolution du monde’’, a estimé le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) Famara Ibrahima Cissé. ‘’Le cash que les usagers ont chez eux nous coûte excessivement cher. Car le coût de fabrication des billets est cher. Mais ces billets sont mal utilisés par les Sénégalais.
Pour pallier tout cela, il faudrait que nous autre association jouions notre partition pour amener, avec nos partenaires, les usagers à épargner, parce qu’on peut épargner avec 100 F’’, a ajouté M. Cissé. Ainsi, il relève qu’une éducation, voire une inclusion financière pourrait aider ceux qui étaient réfractaires jusque-là à confier leur argent aux institutions financières, d’avoir une autre perception.
...Venue aider les usagers à mieux connaitre leurs droits et leurs devoirs dans les institutions d’épargne, la représentante du Crédit mutuel du Sénégal, Awa Ndaye Ly, a souligné qu’avec ‘’l’épargne, on peut éviter le phénomène de l’émigration clandestine’’. Selon elle, l’argent que les candidats à l’émigration irrégulière remettent aux passeurs pourrait être fructifié.
‘’On a constaté que ces jeunes qui bravent la mer avec tous les dangers que nous connaissons, remettent aux passeurs de fortes sommes d’argent. Ces jeunes ont eu le temps d’épargner cet argent-là ou alors, c’est la famille même qui s’est cotisée pour les faire partir. Il serait mieux de prendre cet argent pour l’investir ou à défaut l’apporter au niveau de nos institutions’’, a-t-elle indiqué. Selon elle, en bloquant de l’argent dans une institution financière, on peut prétendre à un crédit automatique qui permettrait au client d’être financé pour ses activités.