Des dépenses déjà parties en flamme
Pas de sénat, plus de dépenses. Mais l'interruption du processus d'organisation et de surveillance des élections sénatoriales, à la Direction générale des élections (DGE) comme à la Commission électorale nationale autonome, cause de petit dégâts.
A la DGE, le budget des sénatoriales n'est pas trop élevé : un peu plus de 100 millions de francs Cfa, selon nos sources. Qui précisent que le processus d'organisation avait «pratiquement été bouclé». Les cartes d'électeur pour le collège électoral (députés, conseillers régionaux, municipaux et ruraux) ont déjà été confectionnées et déposées au niveau des préfectures et des sous-préfectures. Celles-ci avaient même commencé la distribution, selon Thiendella Fall, patron de la DGE. D'autres matériels tels que les enveloppes de vote ont été déjà achetées, les bulletins de vote étaient en impression, le projet de communication bouclé, le CD conçu pour convier les électeurs à aller récupérer leurs cartes, déjà disponible. À cela, il faut ajouter les dépenses pour la formation des mandataires sur les techniques d'investiture, la confection des documents de base de travail des mandataires déjà conçus et élaborés, sans oublier la mise en place des 64 bureaux de vote pour un collège électoral de 21 000 personnes.
Au niveau de la Commission électorale nationale autonome, c'est seulement «des centaines de milliers de francs» qui ont été dépensés sur un budget de 50 millions de F Cfa, a indiqué à EnQuête Issa Sall, le chef de la communication.
ASSANE MBAYE