Publié le 17 Jun 2022 - 16:24
SÉNÉGAL TALENTS CAMPUS (STC)- LANCEMENT DU SMART

Jonction  entre arts, culture et technologie pour la promotion de l’emploi des jeunes

 

Former des jeunes pour qu’ils aient des compétences certifiées dans le domaine des arts et des technologies. Tel est l’objectif du Salon des métiers, des arts et des rencontres technologiques, un projet lancé par Sénégal Talents Campus (STC).

 

Dans  le cadre de son programme de structuration de la filière Art et Culture, Sénégal Talents Campus (STC) a lancé la 1re édition du Salon des métiers des arts et des rencontres technologiques (Smart). À cet effet, pour cette première édition, un cadre de dialogue avec les acteurs de la formation professionnelle et technique a été mis en place. ‘’Beaucoup de jeunes sont attirés par les métiers des arts et de la culture, mais ne savent pas forcément où faire ces formations, les filières disponibles, mais aussi les opportunités de formation. C’est pour ça que nous avons essayé de réunir d’abord les différentes filières qui existent pour que les jeunes puissent les identifier, réunir les établissements qui offrent ces formations-là, mais également réunir les mécanismes de financement’’, a expliqué le directeur des études de Sénégal Talent Campus, le Pr. Ibrahima Wane, lors de la cérémonie d’ouverture du Smart.

Là, il s’agit d’un objectif qui est en rapport avec la visibilité et la lisibilité du secteur de la formation professionnelle dans le domaine de la culture. L’autre objectif consiste à mettre en commun les différents acteurs, de créer les synergies entre les différents établissements et filières pour qu’elles créent ensemble des passerelles. Ainsi, elles pourront élaborer et porter ensemble des plaidoyers pour faire avancer la formation professionnelle dans le domaine de la culture,  selon le Pr. Wane.

A noter que le STC forme des régisseurs de son, des régisseurs de lumière, des régisseurs de production, des administrateurs culturels et des entrepreneurs de spectacle.

La directrice des Arts, Khoudia Diagne, a insisté sur l’importance du numérique et de la technologie pour les industries culturelles et créatives.  Elle note que ces moyens permettent de booster ces industries qui sont encore naissantes dans nos pays. D’où l’idée d’en profiter pour évaluer ce qui manque dans le secteur de la culture. ‘’Le link entre la technologie, le numérique et la culture va arriver à développer nos industries culturelles et créatives. Et je pense que des solutions vont arriver. C’est déjà en vigueur dans d’autres pays. Il faut féliciter le fait que nos acteurs culturels s’inspirent de cela’’, a-t-elle déclaré, espérant qu’au sortir de ce salon qui a pris fin hier, les recommandations et décisions permettront de consolider ce qui est en train d’être fait à travers le partage d’expériences. ‘’Nous sommes là pour accompagner. Et nous espérons que d’ici une à deux années qu’on puisse partager les résultats et montrer notre succès’’, dit-elle.

Le Smart est conçu comme étant un grand projet qui génère de l’emploi, qui permettrait de développer le capital humain. Le ministre conseiller chargé de l’éducation professionnelle, Boubacar Séguini Sy, relève qu’au moins 250 000 personnes entrent dans le marché de l’emploi, chaque année. Parmi eux, moins de 10 % ont une formation professionnelle, selon lui. De plus, il considère que le métier de la culture et du spectacle devrait représenter la première économie.

‘’Nous sommes dans un pays jeune, un pays de culture. La jeunesse ne pourra être au rendez-vous que si elle est bien outillée par une formation certifiée. Donc, la mise en place de Sénégal Talent Campus et de ce premier Salon des métiers des arts et des rencontres technologiques permettent d’outiller cette jeunesse pour faire face aux défis de l’heure et créé de la richesse, de retrouver une identité, de donner du sens à nos initiatives, du sens à nos vies. C’est ce que le président a parfaitement compris à travers l’axe du PSE donnant au  capital humain une importance capitale ’’, a-t-il indiqué.

 Sénégal Talents Campus  a bénéficié de l’appui du Fonds des cultures urbaines et d’une subvention de 21 millions F CFA. C’est un fonds que le président de la République a mis en place depuis 2017, pour développer ce secteur créatif et porteur d’emplois. Ce fonds finance plusieurs disciplines des cultures urbaines.

BABACAR SY SEYE

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