Publié le 2 Oct 2023 - 23:16
ANTA BABACAR NGOM EN TOURNÉE POLITIQUE A MBOUR

“Nous devons dire non à la politique politicienne”

 

La présidente du mouvement Action pour la relève citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom Diack, a entamé une tournée à l'intérieur du pays. Ce week-end, elle a fait le tour de plusieurs localités dans le triangle Mbour-Thiès-Tivaouane. Dans ce cadre, la candidate à la Présidentielle de février 2024 a parlé aux populations des différents problèmes du pays. Selon elle, la politique politicienne doit être bannie du Sénégal.

 

De Nguékhokh à Sindia, en passant par Guéréo, Popenguine, Ndayane, Tène Toubab, Mbour, Saly et Malikounda, Anta Babacar Ngom Diack a sillonné le département de Mbour à la rencontre des populations. Une occasion pour la directrice générale de la Sedima d’exposer sa vision du pays. Candidate à la Présidentielle prochaine, Anta Babacar Ngom a indiqué qu’il faut éviter la politique politicienne dans ce pays.

‘’Nous en avons marre de vivre toujours de promesses. Nous sommes pour la rupture. La vie chère ne sera pas et ne peut pas être réglée que par des promesses. Nous devons dire non à la politique politicienne. On ne doit plus accepter qu'on nous berne et nous mène en bateau. La seule issue, la seule solution est de voter pour le changement. Voilà toutes les raisons qui m'ont poussée à m'engager dans la scène politique. Je vous invite à voter pour ARC pour un changement‘’, a-t-elle martelé.

Anta Ngom d’ajouter : ‘’Nous sommes ensemble pour rebâtir le Sénégal, pour rebâtir les valeurs. Certains disent que nous n'avons plus de valeurs ; je ne suis pas d'accord ! Il y a encore des personnes vertueuses et respectueuses.’’

Ensuite, jetant un regard critique sur la situation économique de la ville, la candidate a ajouté : ‘’Mbour, une ville de pêche, d'agriculture, d'élevage, de tourisme et d'artisanat, qu'est-ce qui explique le fait que les 35 000 jeunes Mbourois ne parviennent pas à trouver du travail ? Au quai de pêche, on m'a dit que quatre poissons chinchards (‘’dyay bou wekh’’, en wolof) coûtaient 1 500 F. Mbour, une ville de pêche où les habitants ne sont même plus en mesure de s'approvisionner en poisson, je trouve que c'est déplorable.’’

‘’J'ai fait un tour à Ngaparou, à Ngekhokh, à Saly, à Somone, dans les coins et recoins de Mbour. J'ai croisé Fatou qui vend des fruits dans un coin de rue. J'ai rencontré Yacine, une brave femme qui s'active dans la restauration. J'ai discuté avec Bamba, un jeune qui travaille au garage et cherche à tirer son épingle du jeu. Toutes ces rencontres m'ont fait frémir à cause de la situation précaire que vit la population. Il n'y a pas d'emploi pour les jeunes et les femmes. Il n'y a pas de financement’’, a-t-elle souligné.

Assez pour pousser la directrice de la plus grande entreprise de volaille du pays à lancer un cri de désarroi et à demander aux jeunes d’abandonner tout projet d’émigration illégale. ‘’Bamba m'a confié qu'il était tenté par l'émigration clandestine. Pour l'amour de Dieu, ne prenez plus les pirogues. Le changement est possible et c'est à la jeunesse de travailler pour développer notre pays qui nous est cher’’, a-t-elle assuré.

Pour apporter des solutions à toutes ces problématiques, elle a promis de redéfinir, dans le cadre de sa politique, un système de relance économique de Mbour.

IDRISSA AMINATA NIANG (Mbour)

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